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Mouhamed Dieng conteste les informations du rapport de la Centif et dénonce une "campagne de diabolisation"

Mouhamed Dieng, PDG de MIR Holding SAS, conteste les informations contenues dans un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). Selon un communiqué transmis à notre rédaction le lundi 1er septembre, M. Dieng qualifie le document de « campagne de diabolisation » et affirme que le principe du contradictoire n’a pas été respecté.

Le PDG de MIR Holding SAS réfute notamment les chiffres avancés par la Centif concernant son salaire, qu’il juge « dérisoire » par rapport à ses revenus d’actionnaire de Bet Online. Il précise également que l’immeuble R+5 des Mamelles, qui lui est attribué dans le rapport, est en réalité une acquisition de Bet Online pour son siège social. De même, il conteste la superficie de sa résidence à Saly, indiquée comme étant d’un hectare, alors qu’elle ne fait que 3 500 mètres carrés, selon ses dires.

M. Dieng remet également en question l’évaluation d’un matériel de sonorisation, facturé 75 millions de francs CFA, mais estimé à 250 millions de francs CFA dans le rapport, qui le lie à des activités politiques. Il explique par ailleurs que les 45 véhicules qui lui sont attribués appartiennent à son entreprise de transport, MD Global Business Services. Il met au défi la Centif de prouver un lien contractuel entre Pay Dunya et Service Online International, dont il est actionnaire.

Enfin, M. Dieng se dit prêt à justifier l’origine licite de ses biens, acquis grâce à l’expansion de 1xBet en Afrique, et s’interroge sur son droit à investir ses profits. Ses soutiens dénoncent un « rapport commandité » et une « entreprise de diabolisation », promettant de révéler l’identité des commanditaires. « Pour finir, Monsieur Mouhamed Dieng est totalement disposé à prouver l’origine licite de ses biens. Il a commencé au Sénégal par 1xBet et a fait fortune à la faveur de l’expansion de cette société en Guinée, en Sierra Leone, au Mali, au Tchad, en Côte d’Ivoire, en Tanzanie, au Niger. N’a-t-il pas le droit d’investir ses profits pour diversifier ses activités ? », s’interrogent ses souteneurs. De leur point de vue, «  ce rapport commandité n’est qu’une entreprise de diabolisation mûrement orchestrée ». Et d’avertir : « les commanditaires seront démasqués le moment venu et la vérité sera connue de tous », selon Sud Quotidien.

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