« Quand j’ai commencé le surf, il y avait juste deux Sénégalais qui le pratiquaient avec pas mal d’expatriés », raconte Oumar Sèye, 37 ans, surfeur professionnel taillé en V, les yeux rougis par l’eau de mer.
« Pas de club, pas de fédération… On regardait les touristes pratiquer le surf, et c’est ce qui nous a donné envie » de faire comme eux, dit ce natif de Ngor, qui fait partie avec Yoff et Ouakam des anciens villages lébous, une communauté majoritairement composée de pêcheurs.