Mohamed Mbougar Sarr : un succès littéraire au prix de grands bouleversements
Mohamed Mbougar Sarr a vu sa vie radicalement transformée suite à l’obtention du prix Goncourt en 2021 pour son roman « La plus secrète mémoire des hommes ». Dans un entretien accordé au journal Le Soleil, l’auteur raconte avoir visité une trentaine de pays répartis sur quatre continents. Il exprime la difficulté de s’adapter à la vitesse de ce qu’il qualifie de « tourbillon rapide et vorace ».
Ces nombreux voyages étaient principalement liés à la promotion de son ouvrage, occasionnant de constantes sollicitations, invitations et parfois des propositions déconnectées du monde littéraire. « À une certaine époque, je ne rentrais chez moi que pour changer de valise », évoque l’écrivain. Ce rythme effréné a impacté sa santé, son équilibre mental ainsi que son temps consacré à l’écriture. Il se souvient : « Il m’est même arrivé de me réveiller en pleine nuit sans savoir dans quel pays je me trouvais. »
Malgré ces difficultés, Mohamed Mbougar Sarr ne regrette rien. Il considère cette période comme une « aventure magnifique » et se dit conscient de son privilège. Les voyages lui ont permis de découvrir des pays et des publics extraordinaires, évoquant par exemple un séjour marquant au Brésil où il a ressenti une profonde gratitude. Selon le site de nos confrères Kawtef, Mohammed Mbougar Sarr pense déjà à ses futurs projets littéraires, anticipant l’après « La plus secrète mémoire des hommes ».
On ne va pas le poursuivre toute sa vie parcequ’il a eu son opinion sur l’homosexualité.
Give peace a chance and mind your business.
Pourquoi dites vous qu’il s’est senti obligé d’écrire sur ce sujet. S’il a écrit sur ça c’est qu’il est parti d’un constat amer de la société sénégalaise et a voulu en parler
Le plus romancier de l »histoire moderne du Senegal.
Merci merci. Je ne lai pas encore lu. Et comme on dit c’est plus facile de critiquer donc oui je vais critiruer. J’ai lu deux de ses romans (Terre ceinte et silence du choeur). De purs hommes je ne l’ai pas lu pour la simple et bonne que lui comme Elgas et Fatou se sentent obligés de parler de l’homosexualité IMPERATIVEMENT comme pour montrer pattes blanches et c’est ce que je trouve triste. La force de l’écrit vous le savez, il ya tellement de sujets qui font de vous ce que vous etes et sur lesquels vous pouvez écrire, sans vous transvestir !
Comme si ils étaient dans l’impossibilité d’avoir une vraie opinion et de s’en tenir mais vouloir être des obligés ça me désole vraiment.
Thierno Monembo est resté bien droit, il a écrit 13 romans en écrivant sur divers sujets mais ne se laissent pas distraire par des sujets « servis sur la table ».
Bon courage et saches que nous sommes fiers de toi et heureux pour vos réussites (Fatou, elgas, yaw etc) même si on est pas toujours avec vous comme écris plus haut.