Le président de la commission ad hoc de révision des textes de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Kosso Diane, a annoncé le 21 septembre des désaccords avec la FIFA concernant certains amendements proposés. Les points de friction incluent la durée des assemblées générales, la limitation du temps de parole des délégués et le nombre élevé de membres du comité exécutif. Des délégués de clubs ont été surpris tandis que Me Senghor a ironisé sur la situation.
Une source à Zurich a révélé le contenu des échanges entre la FSF et la FIFA. La FIFA a notamment exprimé des préoccupations concernant le nombre de mandats successifs, la taille de l’assemblée générale, et l’absence de dispositions sur la publication des comptes de la FSF. La FSF a proposé une limite de trois mandats de quatre ans et l’ajout de dispositions pour la publication des comptes.
La FIFA a suggéré de réduire la taille de l’Assemblée générale de plus de 400 délégués et de diminuer les membres du Comité exécutif de 33 à 23. La FSF considère ces caractéristiques comme essentielles à sa stabilité, soulignant que le format actuel favorise une gouvernance stable et inclusive. Malgré les coûts élevés évoqués par la FIFA, la FSF estime que son système d’élections par collège des membres du comité exécutif permettra de réduire la durée et les coûts des assemblées générales.
Un autre point de désaccord porte sur la représentation à l’Assemblée générale. La FIFA recommande de réduire le nombre de délégués à 60 ou 80, mais la FSF craint que cela ne conduise à des compromissions et préfère maintenir son système actuel, vu comme essentiel à la cohésion et à la performance du football sénégalais.
La FIFA a aussi relevé des doublons dans la représentation de certaines catégories d’acteurs. La FSF a justifié ces désignations comme des acquis historiques nécessaires à la représentation adéquate du football amateur.
Concernant le football féminin, la FIFA a suggéré l’ajout d’une vice-présidence dédiée. La FSF a accepté cette recommandation, soulignant son engagement envers le développement du football féminin.
En somme, malgré quelques adaptations aux suggestions de la FIFA, la FSF insiste sur l’importance de maintenir certaines spécificités jugées vitales à sa structure et à sa gouvernance.