Meilleur traitement des filles face aux garçons à l’école : plaintes et complaintes de Imam Kanté

Il se développe de plus en plus dans notre système scolaire une culture anxiogène pour les jeunes garçons à travers l’idéologie de genre, le leadership féminin, les bourses spéciales pour les filles, etc.

Aussi, au prétexte de la docilité des filles, on leur accorde plus d’attention, on néglige les jeunes garçons, on les laisse vagabonder et avoir de mauvaises fréquentations et puis on leur dit à la fin : les filles sont devenues meilleures que vous, elles vous dament le pion, etc. Autant d’expressions au contenu pédagogiquement inapproprié.

Il faut en finir avec cette façon de voir et se dire plutôt que filles et garçons peuvent toutes et tous devenir meilleurs dans un bon système scolaire, performant, équitable, où il fait bon étudier pour tous les apprenants et toutes les apprenantes, valorisant pour le personnel enseignant et administratif, avec des parents qui suivent comme il sied de le faire leurs enfants, garçons et filles.

Un instituteur lance à sa classe : allez-y les filles, de nos jours, c’est votre chance, si vous travaillez bien vous allez réussir! S’est-il posé la question de la perception que les garçons de la classe peuvent avoir de ce genre de message?

D’autres disent aux garçons : si vous ne travaillez pas, les filles vont bientôt diriger le pays et les ménages ! Quel message anxiogène pour les garçons de surcroît venant de gens qui doivent éduquer, enseigner, encourager et valoriser les enfants qui leur sont confiés.

Je ne pense pas que les femmes désirent avoir des garçons nuls ou médiocres. Il se trouve que quand la figure du père n’inspire pas le jeune garçon ou qu’il ne suit pas comme il faut son fiston, la mère peut aussi avoir tendance à le négliger. Il est temps de se ressaisir.

Paix sur vous
Par Imam Ahmadou Makhtar Kanté

4 COMMENTAIRES
  • Maniouk

    Bien dit et merci

  • Niit

    Nous assistons impuissamment à une fémininisation.de la société avec les femmes qui
    dictent leur loi.
    Il suffit d’observer de très près le déroulement de nos cérémonies, le fonctionnement des ménages pour nous rendre de la disparition de la virilité masculine au profit du genre féminin qui se vend plus que tout autre.
    J’en donne pour exemple le langage commercial de certaines célébrités parmi.lesquels des animateurs, danseurs, laudateurs, beaux-parleurs, communicants…
    A cela, s’ajoute une démarche démagogique de soutien à la femme avec une soi-disante discrimination positive envers la femme considèrée de facto inapte à compétir avec les hommes pour accéder aux privilèges dédiés à l’élite.
    JE PROPOSE UNE SOCIÉTÉ PRÔNANT LA FRATERNITÉ, LA COMPLÉMENTARITÉ HOMME-FEMME PLUTÔT UNE DÉMARCHE DE RIVALITÉS HOMME-FEMME.

    AC, ingénieur GC

  • Faye

    Je suis heureux aujourd’hui de constater que ma préoccupation depuis quelques années est entrain d’être dénoncée par des personnalités beaucoup plus écoutées que ma modeste personne. Cette discrimination envers les garçons doit cesser. On leur cause un tort en voulant en faire des cancres au profit des filles. C’est faux de dire que les garçons ne veulent plus étudier. C’est le système qui les exclu de plus en plus de l’école en mettant en place plusieurs mesures discriminatoires qui encouragent la promotion des filles. Il faut cesser cette fumisterie qui est très dangereuse car pouvant mener à la déperdition de toute une génération de jeunes garçons. La société a besoin aussi bien des filles que des garçons.

  • Peuple

    Pertinent, d’actualité, et surtout urgent à prendre en compte par nos autorités académiques.

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