« Le procès de Khalifa Sall ne devrait guère être taxé de politique. Au Sénégal, il n’y a pas de délits politique et de juridiction politique..« , propos de Me Ousmane Sèye, invité de l’émission « Grand Jury » de ce dimanche.
Selon l’avocat qui dit ne s’être jamais proposé avocat de l’Etat, ni de Khalifa Sall, de confier que dans cette affaire, « il y a beaucoup de désinformation et de désintoxication« . « Le maire de Dakar est mis en accusation sur la base du code pénal et du code de procédure pénale. Son inculpation résulte d’un rapport de l’Ige. On lui reproche des faits. Le tribunal ne juge pas des personnes, des individus. Le tribunal juge des faits« , précise le leader du « Front Républicain/coalition pour l’Émergence Taxawu Sénégal.
Et de poursuivre: « On reproche à Khalifa des faits, des délits d’escroquerie, de détournement, de faux et d’usage de faux. Ces faits ne sont pas des faits politiques mais des faits de droit commun. C’est un procès comme tous les autres procès. Il aura lieu dans une audience publique, devant le ministère public, entouré de nombre d’avocats, l’accusé aura la possibilité de prouver son innocence, si c’est le cas« .
Et concernant l’immunité parlementaire du député-maire de Dakar, il répond: « l’immunité parlementaire ne rétroagit pas. Monsieur Khalifa Sall a acquis son statut de député au moment de l’instruction. C’est la raison pour laquelle l’Assemblée nationale a été consultée pour décider du sort de cette immunité dont le maire de Dakar pouvait se prévaloir« .