Masturbation masculine : les problèmes qui peuvent se poser

À 14 ans, la moitié des garçons ont expérimenté la masturbation. A 18-19 ans, 90 % des hommes l’ont expérimentée au moins une fois. La masturbation est un geste banal sans aucun danger pour la santé physique ou mentale et universellement répandu.

Cela nous paraît aujourd’hui une évidence et pourtant, ça n’a pas toujours été le cas. Des idées fausses continuent à circuler à ce sujet. Pourtant, la masturbation masculine peut également poser quelques soucis…

Masturbation masculine : le risque d’éjaculation précoce

Si l’éjaculation précoce est très répandue, parfois la masturbation peut être en cause. Certains jeunes garçons la pratiquent très rapidement, car dans ce moment, seule la décharge de l’orgasme est recherchée et pas la sensualité érotique.
D’autre part, certains peuvent prendre peur de se trouver surpris en pleine action et en accélèrent encore la trajectoire érotique.
Cela n’est pas gênant en soi, mais cela peut produire un entraînement du corps qui s’habitue à déclencher rapidement l’éjaculation. Ensuite, lors de la première relation sexuelle, le corps habitué à un réflexe éjaculatoire rapide se comporte de la même manière. Et c’est l’éjaculation précoce. Cette éjaculation précoce peut durer par la suite si l’entraînement à la rapidité est ancré profondément par la masturbation masculine.

Masturbation masculine : l’éjaculation retardée ou la difficulté à éjaculer

Dans d’autres cas, la masturbation est en cause dans une difficulté à déclencher l’éjaculation. C’est la plupart du temps lié à la technique masturbatoire. Certaines techniques produisent des sensations très différentes de celles de la verge pratiquant des va-et-vient dans le vagin. Par exemple, certains hommes frottement un objet doux sur leur pénis, le coincent entre leurs jambes ou le pressent fortement sans pratiquer de va-et-vient…  Avec la répétition de ces pratiques, le cerveau s’habitue à intégrer les sensations associées et à déclencher l’éjaculation à partir de ces sensations. Comme ce même cerveau ne retrouve pas les sensations qu’il connaît lors d’une relation sexuelle de couple, il ne sait plus déclencher une éjaculation au moment souhaité.

Les images X et la masturbation masculine

Classiquement, la masturbation était pratiquée par des hommes sous la forme de gestes pratiques associés à des pensées érotiques. Or, l’apparition des films X a pu changer cela. Certains hommes, très nombreux, n’imaginent plus pratiquer cet autoérotisme sans images pornographiques. Un patient me disait « mais de tous temps, les hommes ont regardé des films X », oubliant qu’à la préhistoire, la vidéo n’existait pas !
Le problème, c’est que le cerveau humain peut s’habituer à ces images et en avoir besoin pour parvenir à l’orgasme. Alors, dans un rapport de couple, sans ces images, l’excitation ne parvient pas à monter suffisamment haut pour déclencher un orgasme.

L’addiction à la masturbation

Les addictions sexuelles existent, et l’une d’entre elles concerne la masturbation masculine. Quand un homme vit une période de stress intense, de tension importante, de mal être, voire de dépression, il peut avoir recours à la masturbation comme un médicament source de bien-être et de détente. C’est bien moins dangereux que l’alcool, les médicaments ou les drogues… Mais cela peut sembler inquiétant de ressentir un besoin de masturbation plusieurs fois par jour, parfois jusqu’à plus de 10 ou 20 fois !

Solutions : que faire si la masturbation pose problème ?

– En cas d’addiction, commencer par se demander s’il existe un mal être et trouver de l’aide pour soigner ce mal être (psychologue, psychiatre, thérapie qui convient, ou encore sport, changement de travail, relaxation, méditation, etc.)
– En cas de consommation importante d’images pornographiques semblant avoir une influence néfaste, arrêter simplement pendant un mois pour observer comment évolue la sexualité.
– Et en cas d’éjaculation précoce ou retardée, pratiquer la masturbation de manière à ce qu’elle reproduise au mieux les mouvements de va-et-vient classiques du coït.

En conclusion, je peux rapporter ce que certains patients me disent : la masturbation, on devrait nous expliquer comment cela fonctionne pour qu’elle ne nous pose pas de problème…

Dr Catherine Solano, médecin et sexologue – E-sante

9 commentaires

  1. rim

    Lolou motakh téléyi wara wani wakho homosexel ndakh khalé bou bouy doga am 17 ba 20 khélmi day faraldi nék si wallou seuy ta amagoul oriantacion sexlel bou wéer souy dég wakho homo mannako diéma dé couvrir

  2. Scenariomen

    algor un homme doit être un homme,un homme ne doit pas se comporter comme un homosexuelle.Walabok??.Quand a toi baha si tu as envie de te decoincez trouve toi une meuf super chaude c’est mieux et c’est digne d’un vrai homme avec un H majuscule arrête ton pratique tu est faible très faible point barre!!!

  3. Abou Zakariya

    algor vous ne devez pas reagir ainsi car une personne responsable imbie d valeurs religieuses doit prendre note dmande laide dALLAH

  4. baha

    C trop bon la masturbation. Décoincez -vous et ne croyez pas à tous ces cons qui parlent du n’importe quoi sur la masturbation. Branlez-vous ca fait que du bien

  5. adji fall

    Est s k masturbewou ganoul ndiallo bien k c haram laigui halai bougor puceau baraitul FO rek motakhit oumou rek

  6. Scenariomen

    Un homme ne doit pas ce masturber car un homme qui se masturbe n’est rien d’autre qu’un homosexuelle,sur le plan religieux la masturbation est formellement interdite.Arrête de banaliser cette pratique car c’est pas digne d’un homme.Point barre!!

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