Le Maroc s’interroge sur l’avenir de TikTok sur son sol, face à une utilisation considérée comme ‘destructrice et néfaste’ pour la jeunesse. Les députés marocains sont de plus en plus nombreux à pointer du doigt la plateforme, suscitant des débats autour d’une éventuelle restriction ou d’une interdiction totale de l’application chinoise qui jouit pourtant d’une large popularité parmi les millions d’utilisateurs marocains.
Hanane Atraguine, députée marocaine, a publiquement critiqué les effets pervers de TikTok, tandis que Nabil Dakhch a interpellé le ministre de la Jeunesse sur les risques pour les jeunes. Marouane Harmach, expert en communication digitale, souligne toutefois l’inefficacité d’une interdiction, évoquant la facilité avec laquelle les interdits peuvent être contournés, comme c’est le cas au Sénégal.
C’est au roi Mohammed VI qu’incombe la décision finale, qui pourrait opter pour une protection accrue de sa population via des mesures drastiques contre TikTok, souvent visée pour des infractions à la loi dans un contexte de société musulmane et conservatrice.