La capitale marocaine, Rabat, accueille depuis ce vendredi 12 décembre la troisième Assemblée générale annuelle de la Conférence des présidents des institutions législatives africaines. Cette rencontre stratégique, qui se poursuit jusqu’au 14 décembre, réunit près de quarante délégations venues des quatre coins du continent pour aborder les défis liés à la lutte contre le terrorisme et aux impératifs du développement.
Les travaux se focalisent sur le positionnement de l’Afrique dans l’écosystème mondial et l’élaboration de stratégies communes pour renforcer les institutions législatives. L’objectif affiché par les participants est de consolider des structures capables de garantir un développement durable face aux menaces sécuritaires grandissantes. Les parlementaires présents ont largement débattu des mécanismes nécessaires pour endiguer le fléau qui ronge la stabilité régionale.
Lors de son intervention à l’ouverture de la session, le président de la Chambre basse du parlement marocain, Rachid Talbi Alami, a insisté sur l’urgence de la situation. Reprenant des propos relayés par l’Agence Afrique, il a souligné que « nul ne peut ignorer que l’Afrique est le continent qui souffre le plus des conflits, des crises et du terrorisme aveugle, qui entrave tout processus de développement ». Il a par ailleurs mis en garde contre les alliances entre terrorisme et séparatisme, estimant que ces connexions décuplent les conséquences graves sur l’intégrité territoriale des pays.
Plusieurs chefs de délégation ont rejoint cet appel, plaidant pour un renforcement des partenariats internationaux afin de combattre le crime organisé transfrontalier. En marge de cette assemblée, des entretiens bilatéraux sont prévus pour discuter de la résolution 2797 du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara Occidental, qualifiée d’historique par la partie marocaine dans le cadre du règlement de ce conflit régional.
