Dans un message adressé aux participants de la 82ème session de l’Institut de Droit International (IDI) ce dimanche 24 août à Rabat, le Roi Mohammed VI du Maroc a plaidé pour la primauté du droit international face aux crises mondiales actuelles. Le Souverain a souligné l’importance de cet organisme, lauréat du prix Nobel de la Paix en 1904, comme « un observateur avisé, un analyste pertinent et une conscience juridique universelle ».
Un contexte international incertain
Le Roi Mohammed VI a mis en garde contre les bouleversements actuels qui impactent le droit international. Il a notamment évoqué un monde en constante mutation, marqué par des incertitudes et des alliances fragilisées. « Le droit international se trouve malmené et souvent contesté dans sa capacité à ordonner les relations internationales », a-t-il déclaré, selon l’Agence Afrique.
L’importance de la coopération internationale
Le Souverain a insisté sur la nécessité d’une coopération internationale renforcée, notamment face aux pandémies mondiales. Il a rappelé que ces crises « testent la solidarité internationale et mettent à nu les tensions entre souveraineté nationale et coopération globale ». Le Roi a invité les juristes présents à réfléchir aux moyens de rendre le droit international « plus résilient et mieux adapté aux défis de demain ».
L’engagement du Maroc pour le droit international
Le Roi Mohammed VI a réaffirmé l’attachement du Maroc aux principes de la Charte des Nations Unies et à la résolution pacifique des différends. Il a souligné la place centrale du droit international dans la diplomatie du Royaume, affirmant qu’« il n’y a pas d’ordre viable sans règles ». L’importance du droit international est également soulignée par d’autres acteurs sur la scène mondiale.
Un appel à un droit international plus fort
Le Souverain a salué la contribution historique de l’IDI, capable d’écouter la diversité des cultures et de promouvoir des principes universels. Il a exprimé le souhait que cette session de Rabat marque un tournant, permettant de replacer « le droit international non pas comme une utopie affaiblie, mais comme un véritable phare dans la brume » pour guider la communauté internationale.