La soirée de clôture au parc Anfa a été un véritable feu d’artifice musical, marquant l’apogée de la 17ème édition du festival Jazzablanca samedi soir sur la scène Nouveau Souffle.
Plusieurs talents marocains prometteurs ont brillé devant un public fidèle et enthousiaste. Snitra, formé en 2015, tire son nom de l’expression darija signifiant «guitare» ou «instrument à cordes». Ce groupe de fusion marocain, composé de huit membres, puise profondément dans la culture musicale de la région orientale et leur musique célèbre l’identité musicale nord-africaine.
Les rythmes gnawa, reggada, gharnati et issawa fusionnent harmonieusement avec des éléments de rock, de reggae et de jazz. L’énergie vibrante et la diversité sonore de leur performance ont transporté le public dans un voyage musical unique.
Saad Tiouly, quant à lui, a enchaîné avec des compositions authentiques et émouvantes, repoussant les limites de la fusion en mélangeant des univers variés. Ses instruments hybrides, dont le guembri, et la combinaison de musiques soufi, nubienne, tarab arabe, blues, jazz, reggae et funk ont captivé un public de tous âges.
Cette soirée de clôture a également été marquée par une prestation énergique et captivante du groupe islandais Kaleo, suivie de l’icône italienne Zucchero, dont les chansons intemporelles ont fait vibrer le cœur des festivaliers.
Cette édition de Jazzablanca, fidèle à sa réputation, a rassemblé des talents divers venus de tous horizons, créant une atmosphère unique de fête et de découverte musicale. Depuis son lancement en 2006, Jazzablanca incarne l’âme cosmopolite de la métropole, mettant en lumière les prouesses et les grands noms de la Pop, de la Soul, du Rock, du Funk, de la World Music et du Jazz.