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Mamadou Ndoye outré par l’interdiction de la marche de l’opposition

Mamadou Ndoye outré par l’interdiction de la marche de l’opposition

L’interdiction systématique des manifestations de l’opposition – dont la dernière en date est celle que les libéraux et leurs alliés voulaient organiser à la place de l’Obélisque – n’est pas du goût du leader de la Ligue démocratique (Ld). Mamadou Ndoye – qui s’exprimait, avant-hier, à l’occasion du point de presse qui a sanctionné la rencontre du Bureau politique (Bp) des « jallarbistes » – s’est voulu très clair.

« Les manifestations politiques font partie du droit des organisations politiques, et les organisations politiques doivent pouvoir exercer ces droits, sans que l’on considère a priori que c’est une menace contre l’ordre public », a-t-il martelé.

Pour lui interdire la marche de l’opposition n’a pas de fondement en démocratie : « On peut comprendre qu’un gouvernement laisse une manifestation qui débouche sur des violences, et que les mêmes organisateurs demandent que le gouvernement l’interdise. Ça, c’est a posteriori que le gouvernement le fait, mais que, a priori, qu’on interdise ces manifestations, c’est contre les droits fondamentaux, et nous ne sommes pas du tout en accord avec ça, en tant que leader de parti. »

Mamadou Ndoye s’est aussi prononcé sur l’arrestation de Samuel Sarr qui est tombé sous le coup de l’article 80. Il a clairement indiqué  que c’est un article dépassé : « L’article 80 est un article qui se trouve dans la Constitution, et cet article s’est appliqué à Samuel Sarr. Nous partons de la légalité actuelle. Si on la supprime, cette légalité n’est plus valable. Ce n’est plus la même légalité, c’est une autre légalité. C’est vrai que ceux qui pensent que c’est un article désuet. Nous ne sommes pas loin de penser ça. C’est un article d’une autre époque. »

1 COMMENTAIRES
  • Zoé

    Tu appartiens au passé. Tais toi

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