À Malika, une femme de 26 ans a été condamnée à trois mois de prison ferme pour mise en danger de la vie d’autrui. Divorcée et mère de trois enfants, elle collectait des cubes de bouillon jetés à la décharge de Mbeubeuss, les reconditionnait et les revendait. L’interpellation a eu lieu le 1er août.
Des bouillons de Mbeubeuss reconditionnés et revendus
La jeune femme récupérait des cubes de bouillon usagés à Mbeubeuss. Après les avoir reconditionnés, elle les remettait sur le marché comme des produits neufs. Elle a avoué avoir également utilisé ces bouillons pour nourrir ses propres enfants.
Le procureur dénonce un mépris pour la santé publique
Le procureur a souligné la gravité des faits, dénonçant un acte mettant en danger la santé publique. Un autre drame avait secoué Malika plus tôt dans l’année, illustrant la vulnérabilité de certains habitants.
L’avocat plaide la précarité
La défense a plaidé la précarité de sa cliente pour expliquer son geste. L’avocat a demandé la clémence du tribunal. L’accusation de fabrication sans autorisation a été écartée.
Trois mois de prison ferme
Malgré les arguments de la défense, le tribunal a reconnu la femme coupable de mise en danger de la vie d’autrui. Elle a été condamnée à une peine de trois mois de prison ferme. « Kawtef » a rapporté les faits de cette affaire.