Louga : Des jeunes s’opposent à l’attribution d’un terrain à un chef religieux

Encore le foncier qui refait surface en zone urbaine! L’après-midi du Mardi 13 Avril 2021 a été marqué par un mouvement d’humeur des jeunes qui se sont épanchés sur nos micros. Au motif de ces vives protestations, l’octroi par Racine MBAYE du terrain de football de l’Association Sportive et Culturelle (ASC) Santos à son guide religieux Racine DI.

Pour rappel, c’est depuis 2013 que cette affaire avait été ébruitée. Le temps est passé que cela refait surface aujourd’hui, mais c’est sans compter avec la détermination de la masse juvénile terrée sur un argumentaire vraisemblablement solide.

Pour un tout premier intervenant qui s’empresse de s’interroger, «Comment peut-on songer à nous ravir cet espace qui a toujours naturellement servi de cadre aux grands évènements religieux du quartier? Combien de projets d’édification d’infrastructures sur cet espace public qui relaye dans son sous-sol les plus vieilles canalisations hydrauliques de la ville? Ce terrain-là, est-il enfin à octroyer?». Pour l’enseignant retraité Lamine KÂ et notable du quartier, désigné par les jeunes pour porter leur parole, «Il est inadmissible d’ériger quoi que ce soit ici.

Cet espace est réservé à l’intérêt général et non à des intérêts particuliers d’autant plus que c’est là où se tiennent la plupart des manifestations religieuses, sportives et même scolaires d’autant plus que les écoles publiques déroulent ici leurs cours d’éducation physiques. Nous interpellons l’État car ce domaine revient de droit à la SNHLM». Pour Papa Mademba LY alias Pa DIEYE, habitant les HLM Thiokhna, «Chacun de nos 76 parents titulaires de leur villa n’avait droit qu’à un seul terrain. Comment peut-on concevoir aujourd’hui que, plusieurs années plus tard, on puisse octroyer à une seule personne 4 parcelles qui fermeraient le quartier pour nous étouffer?».

Pour la dame Binetou SECK SAMB, riveraine et native du quartier Thiokhna, «Comment peut-on avoir refusé à nos parents l’érection, par le passé, d’une mosquée et accorder à un individu ce privilège, soit-il un guide religieux à qui nous vouons beaucoup de respect? Nous profitons de l’occasion pour poser les problèmes de santé publique causés par le stockage nocif permanent de l’arachide à proximité du quartier».

Enfin, pour la dame Aïda Louga, «il faut que cesse la boulimie foncière devenue récurrente à Louga». Enfin pour le Conseiller de Quartier Moustapha SENE qui conclut, «en 2013, le problème avait été posé à qui de droit jusqu’à ce qu’il y eut renoncement sur cette affaire. Nous n’avons aucun problème avec l’acquéreur avec qui nous sommes à de bons termes. C’est donc dire que nous indexons plutôt le donateur qui ne doit avoir aucun droit sur le terrain même s’il est un responsable du service domanial au plan national».
Lougawebmedias

4 COMMENTAIRES
  • Kumba Gaye

    yaw leen góor nii rekk la yéen xaleyi yéen rek’a wara taxaw Arrë sen suf si nday yéeney Éelagi Senegaal sunugal gi bula kéenë bayi mu digg xaley Lugaa ca Kaw ca kanam ma kanam rek bu soobe Yálla sunu borom bi

  • Maimouna

    Les jeunes ont absolument raison. Il vaut mieux planter des arbres que de construire encore des mosquées et des daaras. Ce sera bien plus utile pour le futur des nouvelles generations.

  • Malick Diallo

    est une honte au senegal toujour des problemes de terrains ou vas ce pays a quoi sert les impots est domainnes ce pays cest areconstruire avec ce sale systeme qui nous fait honte qui retarde ce pays les ubs vie les autres ne vie pas trop de profitards de mensonges des mabgeurs de riba ont se dit musulmans ce pays est panne cher enfants prennaient vos destin en main e pays est tres me organiser a bon ententeur salue ont comme dans la sungle des sicietes malsainnes .

  • Ibou

    Les politiques et les religieux sont les sansgues de ce pays !
    Le peuple crève pour leur offrir la belle vie

Publiez un commentaire