Littérature : Amadou Diop publie « L’appât du pain », un cri de cœur à la jeunesse africaine

Amadou Diop, écrivain et homme politique, natif de Grand Dakar, a procédé au lancement de son nouveau livre intitulé  L’appât du pain, ce Samedi, aux Almadies.

L’ouvrage conte un périple de 5 personnes à la quête d’une vie meilleure, qui tombent inexorablement dans le piège de l’émigration clandestine.

« Je me décris plutôt comme écrivain de la jeunesse, porte-voix dans le sens où Aimé Césaire disait, Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir «  s’explique t-il dans l’entame de ses propos.

L’immigration irrégulière au cœur de l’ouvrage…

Le thème de l’émigration, prépondérant en ce qui concerne la situation du pays, est loin d’être un choix anodin. Pour Amadou Diop, il est temps « d’arrêter l’hémorragie en portant le message à travers les écrits, à travers les débats, à travers les conférences pour parvenir à changer les mentalités et changer cette jeunesse «  et  » dans un pays de 67 % de jeunes, ils doivent être promus pour pouvoir assumer certaines responsabilités. La jeunesse ne doit pas être un sacerdoce mais plutôt une force pour chaque pays. Si le Sénégal veut se développer, il doit avoir comme base sous-jacente, sa jeunesse. » confie t-il

L’émigration clandestine, loin d’être le seul moyen pour réussir, l’auteur pense qu’il faut miser sur  » l’éducation « .  Peut être qu’ils ne savent pas, raison pour laquelle , ils sont confrontés à cette situation et  » pris au piège par l’image qu’ils regardent à travers les films, les clips, en considérant l’Europe comme l’Eldorado, raison pour laquelle je considère l’éducation comme une base fondamentale  » pour juguler de tels affres termine t-il.

 

1 COMMENTAIRE
  • Djibson

    Le Senegal est maladie de la religion. Il faut avoir la lucidité et le courage de le reconnaître. Il faut guérir d’abord ce fléau si on veut avancer. A quoi nous servent de prier goudi au beutieuk si nos conditions de vie ne s’améliorent pas ? Khawma alakhira de, waaye dans ce bas-monde kam nos prières sempiternelles ne semblent pas avoir beaucoup d’effets. Espérons que notre tour viendra alakhira. ESPERONS et ATTENDONS, comme nous savons si bien le faire.. Ne nous remettons pas en question. C’est pus confortable .psychologiquement.

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