Libération Ardo Gningue: « Noo Lank » regrette une justice réduite à Dinaa la yar, Dinaa… »

« Le Collectif Noo Lànk s’insurge une fois encore contre la facilité avec laquelle on prive les citoyens de liberté au Sénégal… » Dans une note parvenue à SENEGO, les activistes regrettent ce qu’ils qualifient de banalisation des cellules des commissariats et la prison…

« Macky Sall et son régime sont dangereusement en train de…« 

« Notre compatriote et camarade Ardo Gningue, kidnappé le vendredi dernier à Tivaouane et conduit manu-militari à Dakar par la Division des Investigations Criminelles, puis embarqué dans une navette entre leurs locaux, la Direction de la Cybercriminalité et le commissariat du plateau, avant son déferrement devant le juge suivi d’un retour de parquet, est finalement libéré ce mardi. Il lui a été notifié qu’aucune charge n’était retenue contre lui…« , rappelle le collectif « Noo Lank » qui s’insurge contre la « facilité avec laquelle on prive les citoyens de liberté au Sénégal« .

 » C’est trop facile ! Macky Sall et son régime sont dangereusement en train de banaliser, auprès des jeunes les cellules des commissariats et la prison. Nous avons l’impression, avec des privations de liberté comme dans le cas du camarade Ardo Gningue, que la justice est réduite à ‘Dinaa la yar’, ‘Dinaa la nëbb jant bi’, ‘Dinaa la dóor te sama loxo dula laal’… « , soulignent-ils.

Le cas Guy Marius Sagna…

Et comme illustration, ils ont rappelé « la prise d’otage du camarade Guy Marius Sagna, maintenu en prison par le doyen des juges Samba Sall, le ministre de la Justice Malick Sall et Macky Sall. Arrêté avec huit autres camarades le 29 novembre 2019, au même endroit, au même moment et pour le même mobile, Guy Marius Sagna est aujourd’hui encore gardé en otage à la chambre 08 du Quartier de Haute Sécurité où l’on isole les présumés terroristes, à la prison du Camp pénal« .

Pour eux,  » la réponse de Macky Sall et de son régime à la jeunesse du Sénégal désabusée face à la non tenue de sa promesse de 1.500.000 emplois, semble être de la laisser périr dans le désert ou en Méditerranée dans sa quête de dignité. Ceux qui restent et qui s’enfoncent dans la précarité par l’effet combiné du chômage chronique et de la hausse généralisée du coût de la vie, sont réprimés et/ou jetés en prison quand ils exercent le droit constitutionnel de manifester leur désaccord« .

Rendez-vous le vendredi 28 février…

« Les sénégalaises et les sénégalais, autour du Collectif Noo Lànk ne comptent pas fléchir dans la lutte contre les violations des libertés constitutionnelles, la hausse des prix en général, du prix de l’électricité en particulier, et la libération de Guy Marius Sagna« , concluent-ils en donnant rendez-vous le Vendredi 28 Février 2020 du pont Foire au rond point Liberté 6 passant par le PENTOLA et Camp Pénal pour une nouvelle manifestation d’envergure.

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