Lettre ouverte à Moussa Sow (Par Ismaila Ndoye)

Lettre ouverte à Moussa Sow (Par Ismaila Ndoye)

M. le coordonnateur national de la jeunesse Républicaine,

C’est avec une déception totale que je vous écris.

Après votre nomination, cher coordonnateur, beaucoup de jeunes ont sauté comme des cabris en disant avoir désormais eu un homme digne, sage et ambitieux à leur tête. Donc, tout allait changer pour eux et qu’enfin l’ère du renouveau avait sonné.

A l’arrivés, c’est un conglomérat d’avaries impropres à la consommation. Les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs. Moussa Sow et ses acolytes manifestent une hostilité notoire contre toute forme d’ouverture et d’évolution allant même jusqu’à organiser des réunions de chambre sans convoquer la jeunesse dans sa généralité. Ceci témoigne de la banalisation de diverses actions graves menées par cet homme visant à faire de cette jeunesse une marionnette.

Certaines communes dans le département de PIKINE souffrent lamentablement du traitement discriminatoire, de la gestion amicale, de copinage et surtout du manque de respect du coordinateur. Et ceci trahit la politique de l’équité territoriale et de la transparence dans l’exécution des services prônée par son excellence le président Macky Sall.

Alors je dénonce cette insubordination au chef de l’Etat avec privation de droits aux autres. J’appelle à plus de respect et de considération pour ces jeunes qui se sont battus corps et âme pour que vous soyez là ou vous êtes aujourd’hui. Nous ne quémandons pas, nous exigeons ce qui nous revient de droit, un traitement équitable, efficient et proportionné.

Témoins de graves dérives, faute du mauvais management de votre part, alors chers camarades, chers « cojeriens », nous avons le devoir et la responsabilité de dénoncer ces actes malsains car cette gestion clanique sur le dos de la jeunesse doit cesser et être révélée au plus grand nombre. Moussa Sow a trahi toute la confiance, tout l’espoir que son excellence le président Macky Sall et la jeunesse ont eu à placer sur sa regrettable personne.

La politique, c’est le respect, la considération et la reconnaissance des efforts de l’autre. Nous mènerons un combat pour une gestion de tous, une gestion concertée inclusive et surtout participative. Il faut reconnaître qu’à PIKINE nous avions, à un moment donné, de fois trop prêté le flanc à un bon nombre d’irresponsables qui ne travaillent que pour leurs propres comptes.

Nous ne l’accepterons plus.

Seule la lutte libère !

* Cojer Pikine

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