Les syndicats des transports routiers veulent un carburant à 550 francs le litre

La Coordination des professionnels des transports routiers du Sénégal (CPTRS) a appelé, jeudi, les pouvoirs pouvoirs publics sénégalais à ramener à 550 francs CFA le prix du carburant, actuellement de 795 et 835 francs CFA respectivement pour le gasoil et le diesel.

« Nous voulons que le carburant se vende à 550 FCFA le litre (…). Nous ne voulons pas d’une petite baisse qui tourne autour de 100F CFA, cela est insuffisant », a indiqué Mor Sourang, membre du comité directeur de la CPTRS.

Les membres de la CPTRS, une organisation revendiquant plus d’une soixantaine de structures syndicales du secteur du transport, animaient un point de presse sur les problèmes du transport en général et le prix actuel du carburant en particulier.

Le prix du carburant va enregistrer une baisse à partir de samedi, a annoncé le ministre de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, Thierno Alassane Sall, mercredi, sans plus de détail.

Le prix du carburant avait connu une baisse en décembre 2014. Une nouvelle baisse serait dictée par la chute du cours du baril sur le marché international.

Ces professionnels du transport ont également réclamé de l’Etat leur implication « dans les institutions de conseil », à savoir le Conseil sénégalais des chargeurs ( COSEC), le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) ».

Dans cette perspective, la Coordination des professionnels des transports routiers du Sénégal (CPTRS), constituée d’une soixantaine d’organisations du secteur, a annoncé la création d’un Conseil sénégalais des transporteurs routiers.

« Nous allons faire une proposition de loi à l’Assemblée nationale pour la création d’un Conseil sénégalais des transporteurs routiers qui devra être impliqué dans toutes les décisions concernant le secteur du transport », a expliqué Mor Sourang.

Il « portera aussi les revendications de tous les transporteurs », dans l’ambition d’unir « toutes les organisations et acteurs qui évoluent dans le secteur du transport. »

« Il faut nous unir pour défendre nos intérêts », a lancé le responsable du Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal (SNTTRS), Alassane Ndoye, par ailleurs député à l’Assemblée nationale.

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