Les Lions n’avaient pas les armes face à l’Espagne

Les Lions n’avaient pas les armes face à l’Espagne

Ce sera bien Espagne-FranceL’Espagne a rejoint la France en quart de finale en battant le Sénégal sans forcer (89-56).

A force de parler de la revanche entre la France et l’Espagne en quart de finale, et encore plus après la qualification des Bleus face à la Croatie (69-64), on en aurait presque fini par oublier que le Sénégal pouvait créer l’exploit face à la Roja. Seul Vincent Collet faisait bien attention de prendre des pincettes à chaque fois : «dans le cas où elle se qualifie face au Sénégal», «si c’est bien eux qui passent»… La précaution n’était qu’une politesse. Les Lions n’avaient pas les armes pour passer et leur qualification pour les huitièmes, une première qui en fait l’équipe africaine n°1 de cette Coupe du monde, était un exploit en soi. L’addition finale face à l’Espagne, +33 (89-56), est très lourde, évidemment, mais peu s’en étonneront, d’autant que les leaders Gorgui Dieng (6 points à 1/9) et Maleye Ndoye (2 points à 1/5) ont été cadenassés, et que les Lions ont perdu 21 ballons.  «On est un peu déçu de la fin du match mais on sort la tête haute, par la grande porte, souligne le meneur Xane D’Almeida.

On ne retiendra que le positif. On a montré de belles choses, on voit qu’avec l’envie on peut se dépasser. Il y a de bonnes choses à faire au Sénégal.» «Notre objectif était de gagner un match», rappelle Maleye Ndoye. Les Lions en ont gagné deux, face à Porto-Rico (82-75) et la Croatie (77-75). «On a cru en nous alors que personne ne le faisait, ajoute Ndoye. On s’est battu autant qu’on a pu. Mais en face, ils (les Espagnols) se connaissaient bien, ça se voit. Dès qu’ils rentraient dans la partie, on avait du mal.» Concentrés et dominateurs (75% à 2 points), Pau Gasol (17 points) et ses coéquipiers n’ont pas été follement rayonnants pour autant, du moins pas autant qu’au premier tour. Ils n’ont pas toujours semblé très à l’aise face à une équipe aytpique, qui usait beaucoup le un-contre-un – mais pas que. Ils avaient aussi, peut-être, la tête ailleurs, à ce France-Espagne qui va beaucoup faire parler pendant quatre jours.

Avec l’Equipe

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