Les enseignements de El hadji Malick Sy, selon El Mame Abdou Aziz Dabakh

Ce texte est extrait de la page de Les activités d’enseignement quotidiennes de notre Maître Shaykh Seydil Hadji Malick Sy (RTA), racontées par son fils El Hadj Abdoul Aziz Dabbagh Sy (RTA).

Mon père Shaykh Seydil Hadji Malick aimait beaucoup la science et les savants. Quand il se levait le matin, après avoir terminé tous ses Wirds et prières surérogatoires, malgré son âge avancé et sa faiblesse physique, il s’attelait à l’enseignement de ses disciples, de 8 heures à midi. Il se préparait ensuite pour la prière obligatoire du Zuhr, qu’il accomplissait dans sa Zawiya avec les fidèles, dérrière l’Imam qui dirigeait la prière, et qui n’était autre que notre Oncle SIDI MAYIB SONKO. Seydil Hadji Malick faisait ensuite ses prières surérogatoires qu’il avait l’habitude d’accomplir après toute prière obligatoire. Quand il avait terminé, tous les disciples le rejoignaient pour apprendre à ses côtés les livres d’exégèse, de Hadith, et autres livres de savants.

Il restait encore dans cette position épuisante, aussi bien pour le fort que pour le faible, pour un homme de sa condition, à cause de sa faiblesse physique et de son âge, jusqu’à l’heure de la prière du Asr. Il ressortait pour prier avec le groupe. Puis, on fermait toutes les portes sur lui, le laissant alors seul, à cet endroit même où on l’a enterré dans sa Zawiya. Il se tournait vers Dieu, et personne ne le dérangeait jusqu’au coucher du soleil. Il accomplissait ensuite la prière du Maghrib comme d’habitude, assistait à la récitation de la Wazifa qu’il récitait avec le groupe, et celui qui était à ses côtés distinguait bien sa voix.

Lorsqu’il terminait la Wazifa, il se mettait à exhorter les gens et à les orienter vers tout ce qui peut leur valoir l’agrément de Dieu et de son Envoyé. A la prière de Isha, il priait avec eux, et rentrait après cela à la maison pour s’absorber dans la lecture de livres et ses écrits, en compagnie de certains de ses nobles fils, notamment : Le professeur Alioune Gueye, Cheikh Muhammad Hady Touré, Cheikh Muhammad Tabane al-Majlisi (le Mauritanien), son neveu El hadj Mbaye Bassine l’Imam à la Zawiya Tidiane de Rufisque, un de ceux qui m’ont appris le Coran du vivant même de mon Père et sous sa recommandation, son neveu Shaybatou Fall, etc.

1 COMMENTAIRE
  • baye samba

    des gens comme seydil hadji malick sy n’existent plus

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