Les enseignants menacent de déterrer la hache de guerre. Les camarades de Mamadou Lamine Dianté du Grand cadre sont dans tous leurs états. Parce que la chasse aux enseignants, indiquent-ils, continuent à travers le pays. Ceci malgré la médiation réussie des cités religieuses de Touba et de Tivaouane qui ont mis fin à la grève.
Le Grand cadre ne décolère pas contre « le Gouvernement qui traque toujours les enseignants ». Remettant en cause, selon eux, la médiation des chefs religieux qui ont réussi pourtant à mettre fin à la grève. Occasion saisie aussi par les syndicalistes de remettre à leur tour les notes des élèves à l’administration et de participer aux conseils de classe.
Mais à les en croire, cette entente cordiale ne s’est pas encore matérialisée sur le terrain. A en croire Mamadou Lamine Dianté, la persécution des enseignants continue dans certaines localités du pays. « On continue à demander des demandes d’explication à des enseignants de Thiès, Louga et à convoquer d’autres dans des commissariats de police (Matam).
Et dans cet ordre d’idées, si le Grand cadre est saisi ce mercredi par des enseignants convoqués à la police, menace M. Dianté, la grève reprendra sans autre forme de procès.
D’ailleurs, révèle le syndicaliste, les médiateurs, Tivaouane et Touba, sont tenus informés de « cette nouvelle donne qui risque de saper le moral et des enseignants et des élèves ». Les camarades de M. Dianté soupçonnent ainsi « Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Education nationale, d’être à l’origine de ces manœuvres ».