Jean-Luc Mélenchon a réagi rapidement, quelques minutes seulement après l’annonce des résultats du second tour des élections législatives qui placent le Nouveau Front Populaire en tête selon les premières estimations. « Notre peuple a voté en conscience », a-t-il déclaré dans un discours prononcé peu après 20 heures. « Notre peuple a clairement écarté la solution du pire pour lui », a-t-il ajouté. « C’est un immense soulagement pour une écrasante majorité de personnes dans notre pays. »
Le chef de file de La France Insoumise a ensuite présenté une première feuille de route. « La volonté du peuple doit être strictement respectée. Le président doit s’incliner et admettre cette défaite sans la contourner. Le Premier ministre doit s’en aller ! Le président a le pouvoir et le devoir d’appeler le Nouveau Front Populaire à gouverner. Celui-ci y est prêt. » Avant de prévenir : l’alliance de la gauche appliquera « son programme mais tout son programme. »
Bien qu’il ne fût pas candidat, Jean-Luc Mélenchon a néanmoins eu une influence médiatique sur la campagne. « Pas une voix, pas un siège de plus pour le RN », a martelé Jean-Luc Mélenchon dans une allocution peu après l’annonce des résultats dimanche dernier. Sa ligne de conduite pour le second tour des législatives a été claire : « Conformément à nos principes et à nos positions constantes dans toutes les élections précédentes, nulle part nous ne permettrons au RN de l’emporter. C’est pourquoi, dans l’hypothèse où il est arrivé en tête et que nous sommes arrivés en troisième position, nous retirerons notre candidature. »
Sera-t-il le Premier ministre du Nouveau Front Populaire ? Voici une question à laquelle toutes les figures de la gauche ont dû répondre ces dernières semaines, en pleine campagne des élections législatives.