Le Sénégal redéfinit sa politique touristique avec la Vision 2050

Le Sénégal a récemment accueilli des experts internationaux pour discuter des défis et opportunités autour du tourisme durable. Cet événement d’envergure, qui a eu lieu à Thiès du 28 au 30 mai 2025, a rassemblé des universitaires, des professionnels du secteur touristique, des artisans, des étudiants et des responsables publics provenant de plus d’une dizaine de pays d’Afrique et d’Europe. Cette rencontre faisait partie de la 15ᵉ édition des Journées scientifiques internationales sur le tourisme durable, organisée pour la première fois en Afrique subsaharienne. Elle a été orchestrée par l’Association internationale pour l’aménagement du tourisme durable, en partenariat avec l’Université Iba Der Thiam et l’Université de Lille.
Durant ces journées, les discussions ont porté sur la formation, la gouvernance et la durabilité touristique dans le cadre de la Vision 2050 du Sénégal. La ville de Dakar a accueilli la cérémonie de restitution des travaux, où El Hadji Malick Mbaye, secrétaire général de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT), a insisté sur l’importance de ces échanges. Il a précisé que le Sénégal a lancé des réformes ambitieuses dans le cadre du programme Tavis Sénégal, avec une attention particulière portée à l’écotourisme dans plusieurs pôles territoriaux.
Pour répondre aux enjeux actuels, la politique de développement vise à ancrer le tourisme de manière durable dans les territoires sénégalais. Parmi les programmes innovants mis en avant, on peut citer la création de Maisons du Tourisme pour valoriser les ressources locales, l’agrotourisme en lien avec les communautés rurales, et la promotion de l’écotourisme par des circuits intégrés. Le but est de renforcer l’intégration entre tourisme, culture et développement local.
El Hadji Malick Mbaye a souligné que ces projets ne sont pas à l’étude, mais bien en phase de réalisation, validés par les ministères concernés, avec des financements déjà mobilisés. Le dialogue entre la recherche et les politiques publiques a été fructueux, permettant d’enrichir la réflexion académique par une confrontation aux réalités sénégalaises. Cela semble prometteur pour l’émergence d’un modèle de tourisme durable qui répond aux défis contemporains.
En conclusion de ces journées, M. Mbaye a exprimé son espoir que les recommandations formulées enrichiront les actions pour un tourisme équitable et compétitif qui profitera à tout le pays. Ces informations nous ont été rapportées par le média Sud Quotidien, soulignant l’importance de ce partenariat entre les acteurs académiques et institutionnels.
D’un cote , nous avons les touristes avec leurs quelques devises et de l’autre coté ils ramènent souvent avec eux les maladies, la dépravation, … Au Sénégal les zones où on recense le plus de séropositifs sont les zones touristiques (Saly et Capskiring) … Donc il faut bien y réflechir.
Le tourisme ne développe aucun pays , je dis bien aucun pays si le pays n’a rien d’autre à vendre que des plages et le climat… Ce qui nous doit nous aider à mieux vivre c’est l’éducation pas des littéraires et autres géographes , mais des ingénieurs, beaucoup d’ingénieurs et dans tous les domaines, des médecins , beaucoup de médecins et quelques mais seulement juristes, financiers, expert comptables, douaniers… etc.
Pour avoir une agriculture compétitive, il faut des ingénieurs et des scientifiques, pas seulement des terres, du soleil et de l’eau ( ce que je viens de citer c’est pour unqiuement baye doundé et ça malheureusement ça se fait concurrencer facilement par les importations car beaucoup moins cher et disponible toute l’année pour tout type de fruits et légume).