Le Sénégal lance un ambitieux projet environnemental de 25 millions de dollars

Avant-hier jeudi, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a dirigé la cérémonie de lancement du Projet d’amélioration de la résilience des communautés et des écosystèmes face aux changements climatiques sur le tracé de la grande muraille verte (PAREC-CC/GMV). Financé à hauteur de 25 millions de dollars, soit 12 milliards de FCFA, par la Coopération canadienne en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce projet couvrira trois régions administratives, six départements et dix-huit communes, avec une emprise de 20.395 km2, visant à toucher une population de 400.000 habitants.
Selon l’ambassadrice du Canada au Sénégal, ce projet résulte d’une collaboration étroite entre le Canada, la FAO et le Sénégal, et reflète une volonté commune de s’attaquer aux défis environnementaux. Les changements climatiques touchent particulièrement les populations vulnérables dans leur quotidien, il est crucial de travailler ensemble pour trouver des solutions locales efficaces à un problème global.
Gouantoueu Robert Guéi, représentant de la FAO, a mentionné que le projet est conçu pour appuyer les nouvelles orientations du gouvernement sénégalais concernant l’Agence sénégalaise de la reforestation de la grande muraille verte. L’objectif est de restaurer des terres dégradées et d’optimiser les dynamiques locales et nationales de résilience face aux changements climatiques, renforçant ainsi les bases de la sécurité alimentaire sur une superficie totale d’environ 20.395 km2, soit 15% des populations totales dans les départements ciblés.
Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a rappelé que la Grande muraille verte, initialement imaginée comme un long corridor d’arbres, s’est transformée en un écosystème productif visant à accroître la résilience des communautés et des écosystèmes. Le gouvernement du Sénégal, en adoptant une trajectoire de croissance durable et sobre en carbone, a sollicité l’appui de la Coopération canadienne pour réaliser le PAREC, qui met l’accent sur les jeunes et les femmes.
Sur une période de cinq ans, ce projet prévoit de réduire de 4% le taux de dégradation des terres, d’améliorer de 6% la couverture végétale, de diminuer de 5% l’insécurité alimentaire et de nutrition, et d’augmenter de 6% les revenus et de 5% le stockage de carbone. Le professeur Daouda Ngom a exhorté les responsables à dépasser ces indicateurs, soulignant sa conviction que l’agence peut atteindre des résultats encore plus significatifs.
Un bon projet de développement agricole