Le Premier ministre Ousmane Sonko diffuse une circulaire d’une grande envergure sur la sécurité routière

Le Premier ministre Ousmane Sonko diffuse une circulaire d’une grande envergure sur la sécurité routière

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a diffusé une circulaire de grande envergure, datée du 13 décembre 2024, portant sur des mesures strictes pour améliorer la sécurité routière dans tout le pays. Ce document s’adresse aux ministres clés, notamment ceux des Forces armées, de l’Intérieur, des Finances et des Infrastructures, en vue d’une application immédiate.

Des États généraux pour transformer le transport public

Conformément aux orientations du Président de la République lors du Conseil des ministres du 2 mai 2024, des États généraux des transports publics seront organisés. Leur objectif : établir un consensus national pour réformer en profondeur ce secteur vital. En attendant ces conclusions, des mesures conservatoires ont été validées pour répondre à l’urgence de l’insécurité routière.

Ces mesures se structurent autour de trois axes principaux : le renforcement des contrôles et sanctions, la sécurisation des usagers des deux-roues, et la préservation des infrastructures routières.

1. Contrôles routiers renforcés et sanctions accrues

Les comportements dangereux sont particulièrement ciblés par des mesures fermes, comprenant :

  • Réactivation des commissions régionales de retrait et de restitution des permis de conduire : Ces instances devront gérer les sanctions pour les conducteurs en infraction et fournir un rapport mensuel détaillé au ministère des Transports.
  • Application stricte des sanctions prévues par le Code de la route : Les excès de vitesse, dépassements dangereux, surnombres, surcharges de bagages ou non-conformités techniques feront l’objet de pénalités immédiates.

L’accent est mis sur des aspects techniques critiques tels que l’état des pneus, du pare-brise, des rétroviseurs et de la carrosserie des véhicules. Ces éléments, souvent négligés, sont jugés responsables de nombreux accidents.

2. Sécurisation des deux-roues et protection des usagers

Les motocyclistes et autres usagers des deux-roues, souvent victimes ou auteurs d’accidents graves, sont soumis à des dispositions spécifiques :

  • Immatriculation obligatoire des motos de plus de 49 cc : Une période de gratuité de trois mois est prévue pour faciliter cette régularisation, à l’exception du coût des plaques d’immatriculation.
  • Sanctions pour les comportements à risque : Sont notamment visés les rodéos urbains, la circulation sur les trottoirs ou en sens interdit, le non-port du casque et les surnombres sur les motos (interdiction stricte de plus de deux passagers).

3. Préservation des infrastructures et libération des emprises

La préservation des infrastructures est cruciale pour éviter leur dégradation prématurée. À ce titre :

  • Libération des emprises routières : Une lutte contre les occupations anarchiques des routes nationales et départementales, des ponts et des passerelles sera menée. Les panneaux publicitaires non autorisés sont également concernés.
  • Contrôle des poids et gabarits des véhicules lourds : En application des directives de l’UEMOA, la surcharge des camions au-delà de 15 % sera strictement interdite. Les plateformes génératrices de fret devront s’équiper de dispositifs de pesage et de contrôle.
14 COMMENTAIRES
  • Citoyen lamda

    Il faut aussi rxclusivement dds jeunes sénégalais qui doivent être autorisés à faire le tchak-tchak.

  • Citoyen

    Je me focalise sur les 2 roues surtout a kaolack où je suis les vélos taxis qui transportent 2 à 4 enfants sur un velo ya des parents d’élèves qui abonnent un velo pour 2 à 3enfants

  • Jeanp

    Les motocyclistes qui se livrent à des rodéos urbains doivent être sévèrement sanctionnés. Les populations aux abords des grandes artères ne savent plus où donner de la tête. Tout cela sans compter le bruit assourdissant de ces motos.

  • Ablaye N.

    Tout à fait inutile tant que les policiers ferment les yeux pour 2,000 francs.
    Il faut d’abord s’occuper sérieusement de la corruption des policiers et autres agents de circulation.

    • Tij

      C vrai ….la corruption chez les policiers
      Tres frequant ou est le jubilee jubeul joubanti

  • Woodep

    Il faut réguler d’abord la mauvaise qualité des routes, le non éclairage de certaines routes et le problème de tableaux de signalisation et d’indication.

  • lamine Diop

    Du tape a l’oeil.
    Du Macky réchauffé.
    La propagande en marche.
    Pour que ca marche il faut enlever la police, la gendarmerie, la douane et les eaux et forets.
    En quelque sorte tout le system.
    Opposant on crie et au pouvoir on fait la sourde oreille et on joue au dilatoire.

    • Mdrrrrr

      lamine seytané !

  • Maissa badou

    Tant qu’on n’osera pas s’attaquer à la corruption des policiers et des gendarmes sur la circulation, l’insécurité sera toujours là. Allez au tond point tally nou bess près de l alaire de patte doie, les policiers ont érigé un chapiteau sous forme de bureau devant le reshaur1bt petit bidon pour procéder à toute gifle de oratoire nébuleuse au vu et au su de la hiérarchie, le commissariat des parcelles étant à quelques encablures! Arrêtez de rêver et prenez votre voyage à deux mains !

  • Djkde

    D’abord Lutter contre la corruption pour réglementer le secteur du transport

  • Babs

    Quoi de 9 ds cette circulaire ?

    • Ress

      Le rapport mensuel idiot c’est neuf

  • Deb

    Une épée dans l’océan
    Il faut sanctionner la mafia autour des examens pour obtenir le permis
    Il faut lutter contre la corruption des policiers sur les routes

    • Anonyme

      Oui, mais aussi rendre lisible la nuit les panneaux d’information et des dangers .La voitures et camions doivent avoir des triangles réflectorisés dans leurs coffres en cas de pannes la nuit sur des routes à deux voies sans accotement indiquer la longueur des passerelles, etc . Beaucoup de négligences qui coûtent de vies et de dégâtsénormes

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