Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) maintient sa position face au Conseil constitutionnel suite à ce qu’ils considèrent comme des actions partiales et un abus de pouvoir. Les libéraux soutiennent que l’initiative de créer une commission d’enquête parlementaire, conformément à la loi organique de l’Assemblée nationale, ne viole pas le principe de la séparation des pouvoirs, précisant qu’il s’agit d’un mécanisme légal de supervision sans lien avec une procédure pénale.
Les membres du PDS soulignent que les membres du Conseil constitutionnel, en tant que juges, ne sont pas au-dessus des lois nationales et doivent se conformer à une impartialité stricte, surtout lorsqu’il s’agit de processus électoraux qui requièrent l’intégrité démocratique. Ils accentuent leur critique en déclarant que des menaces ont été émises contre l’auteur de la demande d’enquête parlementaire, montrant une volonté d’intimidation inacceptable.
Concluant leur plaidoirie, ils affirment que le Conseil constitutionnel a perdu toute crédibilité pour arbitrer des élections justes et inclusives, une situation sans précédent selon le PDS dans l’histoire démocratique du Sénégal, remettant en question l’autorité de l’institution à superviser les futures élections.