Le « ndéwéneul » des HLM: saletés, voirie défectueuse, bistrots…

Si ce n’est pas la localité HLM, c’est le marché HLM qui est dans toutes les lèvres. Et après les fêtes, ce sont les deux endroits qui sont concernés. Alors que nos préoccupations sont la sécurité, la voirie,les espaces verts entre autres. 

Pour le marché, le maire actuel avait promis de ne pas organiser une foire comme l’avait fait son collègue Doudou Issa Niasse. Mieux, il avait annoncé en grandes pompes qu’il allait financer de ses propres ressources pour le démarrage du pavage le long de l’Avenue Cheikh Ahmadou Bamba avant la fin de la Korité. La Tabaski 2016 a vécu et l’Avenue a été encore comme lors de passages des autres maires, le territoire des marchands ambulants, des « foireux » et des vendeurs de moutons. Même les arrêts des bus et autres transports en commun étaient par ces marchands et personne n’ose piper mot si on veut se frayer un passage.

Cantines

Pis, il y a eu l’érection de cantines avec l’octroi pour l’unit à trois cent mille (300.000 F CFA) si l’on sait qu’il y avait près d’une centaine de cantines. Les vendeurs de moutons en ont eu aussi pour leur grade d’autant que les places étaient très chères.

Mais quand l’on se promène au marché, c’est la désolation. De la saleté de tout genre, peaux de moutons,eaux usées, boyaux, excréments et d’autres choses aussi innommables que dégueulasses. Les populations sont exposées à toutes sortes de maladies surtout les enfants Quartiers salesqui sont encore en vacances scolaires. Avec l’opération déguerpissement, l’espoir était de mise, tout le monde ou presque saluant le courage du maire Babacar Sadikh Seck.

Quartiers sales

Les rues des HLM, n’en parlons, avec des images illustratives, l’on se demande encore si la cité a encore un maire. Certaines artères n’ont plus de goudrons, mais uniquement du sable. Les eaux usées ayant fini d’en faire leur route naturelle. Avec la pluie, certaines rues sont impraticables, obligeant certains fidèles à prier chez eux.

Bistrots et enfants de rue

Hormis les rues sales et le marché, HLM souffre de l’insécurité avec le recensement fait avec la mairie de neuf (9) bistrots  répartis un peu partout dans la cité. Rien qu’aux HLM5, on en compte trois (3). L’un d’entre eux étant le plus populaire, ses clients viennent non sulement des HLM, mais aussi des quartiers comme Grand Dakar,Ouagou Niayes. Avec la vente de cet alcool  fabriqué par les indiens, rien qu’aux HLM5, quatre (4) adolescents en sont victimes, tous morts de cette boisson illicite, sans compter ceux qui en consomment quotidiennement.

L’autre danger qui guette les populations, les enfants de rue qui pilullent comme des champignons. Pas moins d’une centaine y dorment, font leurs besoins dans tous les coins de la cité, sans compter les vols et agressions dont ils sont les auteurs.

Nos priorités concernent la voirie, l’embellissement de nos espaces, la sécurité entre autres.