Le multilatéralisme, son efficacité et sa capacité à répondre aux défis contemporains sont au cœur d’un débat crucial. Des voix s’élèvent pour dénoncer son incapacité à prévenir les conflits, soulignant le retrait de l’ONU au profit d’initiatives privées ou bilatérales, comme illustré par les récents événements au Moyen-Orient. Selon certains observateurs, la possibilité pour un pays d’attaquer un autre sous prétexte d’insécurité menace la sécurité mondiale. L’état de paix, essentiel au développement humain, est ainsi remis en question.
La nécessité de réinventer les règles du multilatéralisme est soulignée. Le système actuel, marqué par des pays disposant d’un droit de véto, empêche souvent la mise en œuvre de solutions consensuelles. Ces règles, politiques et financières, doivent être repensées pour assurer un cadre d’action unique garantissant la paix et la sécurité internationales. L’Afrique, confrontée à de multiples défis, notamment la paix, la sécurité et la stabilité, est particulièrement concernée par cette problématique.
Un autre point de vue met en lumière le silence assourdissant des institutions internationales face à certains conflits, notamment l’absence de condamnation ferme de l’ONU et de l’AIEA. Ce silence est interprété comme une preuve de la manipulation des institutions par les puissances qui les financent, les rendant inefficaces pour prévenir les conflits. La rhétorique belliqueuse de certaines puissances nucléaires aggrave la situation, soulignant l’urgence de réformer le système multilatéral.
Cependant, des initiatives positives existent. Des sommets internationaux, comme le Global Solutions Summit de Berlin, mettent en avant la nécessité d’un multilatéralisme plus juste et inclusif. Ces initiatives soulignent l’importance d’une coopération internationale renforcée pour faire face aux défis contemporains, notamment les conflits, le terrorisme et le réchauffement climatique. Le cas du Sénégal, qui a quitté la catégorie des Pays les moins avancés, illustre l’importance d’un cadre démocratique et d’une stabilité politique pour le développement économique. La réussite du Sénégal souligne l’importance de politiques visionnaires et d’un effort collectif pour un développement inclusif.
Enfin, la crise au Sahel met en évidence la nécessité pour chaque État de résoudre ses contradictions internes pour répondre aux déficits sécuritaires. L’unité nationale est présentée comme une condition préalable à une coopération internationale réussie, permettant aux partenaires étrangers de contribuer à la stabilité et au développement économique.
Le discours de Macky Sall au Global Solutions Summit de Berlin illustre la nécessité d’un multilatéralisme réformé. L’exemple du Sénégal, qui a quitté la catégorie des pays les moins avancés, démontre l’importance d’un cadre politique stable pour le développement économique. Cette transformation économique a été saluée par l’ONU.
Sans doute pour les étrangers mais pas pour les Sénégalais qui se font torturer et tuer par notre propre police sans que vous ne pipez un seul mot.