Le fils d’un haut cadre du Polisario s’offre frauduleusement en Équateur une clinique huppée

Les affaires des «biens mal acquis» gangrènent la politique intérieure du Front Polisario. La dernière en date est celle de Mohamed Salem Ould Salek, patron autoproclamé de la politique extérieure du Polisario, et de son fils.

Emboîtant les pas de son père qui dispose déjà une clinique au Panama, son fils a inauguré sa propre clinique dans un des quartiers les plus huppés de l’Equateur. Selon de nombreux observateurs, ces fonds qui ont servi à ce joyau appartiendraient au peuple algérien. Paradoxalement, soutiennent ces observateurs, l’Algérie souffre actuellement de la lente réorganisation du système de santé dans le pays.

Une nouvelle qui  va certainement provoquer une grande polémique en Algérie, où le régime peine à développer des réseaux très étendus d’institutions sanitaires ou de fournir à la population une couverture médicale complète. D’autant plus que l’échec du système algérien de santé serait devenu patent depuis l’avènement de la Covid-19. Des informations font état de manque de matériel médical de l’hôpital de Blida par exemple (au sud-ouest d’Alger), qui possède le seul service de réanimation de la région, la situation serait catastrophique.

Administré et financé par l’État, ce système se caractérise par un sous-financement et une allocation inefficiente des ressources, une corruption endémique et un contrôle excessivement centralisé des prestataires de soins médicaux.

Pour rappel, plusieurs dirigeants du Polisario sont soupçonnés de détournement de fonds publics, d’abus de confiance et de corruption.