Le Film ‘Banel et Adama’ de Ramata Toulaye Sy Acclamé au Festival ‘Ellas son cine’
Le public madrilène a salué la puissance et la représentativité du film ‘Banel et Adama’ de la réalisatrice franco-sénégalaise Ramata Toulaye Sy, présenté à la salle Berlanga lors de l’ouverture de la 12e édition du festival ‘Ellas son cine’.
La majorité du public, féminin, a été captivée par ce long métrage qui raconte sous forme de conte une histoire d’amour entre un jeune couple peulh de Podor, au nord du Sénégal.
María Teresa Fernández de la Vega, présidente de la fondation ‘Mujeres por Africa’ et initiatrice de l’événement, a souligné que, au-delà de la splendeur visuelle, c’est la mise en scène de cet amour qui impressionne et émeut. Elle a exprimé leur honneur d’ouvrir le festival avec une œuvre aussi puissante et représentative.
Décrivant le film comme très fort, elle a mis en avant comment il peint une réalité et valorise le rôle de la femme africaine, en saluant le travail de la réalisatrice franco-sénégalaise.
Inès Paris, réalisatrice et écrivaine, a qualifié le travail de Ramata Toulaye Sy d’intéressant, décrivant le film comme important, dense et fabuleux. Elle a souligné que le film offre plusieurs entrées, permettant diverses interprétations sur des thèmes tels que la condition sociale, la liberté de la femme, et le mystique dans l’histoire.
Ramata Toulaye Sy est perçue comme forte et dangereuse pour s’être battue pour son amour, et le film a été comparé à une tragédie shakespearienne pour son développement inattendu des personnages.
Le public, majoritairement jeune, a salué l’esthétique du film et s’est retrouvé dans la dénonciation du changement climatique qui sous-tend l’histoire.
Le festival se poursuivra jusqu’à samedi, avec la projection des films ‘The Bride’ de la Rwandaise Myriam Uwiragiye Birara, ‘Animalia’ de la Marocaine Sofia Alaoui, ‘Mambar Pierrette’ de la Camerounaise Rosine Mbakam et ‘Les filles d’Olfa’ de la Tunisienne Kaouther Ben Hania.
