Le Cusems annonce des perturbations si l’Etat ne respecte pas ses engagements

Le directoire national du Cadre unitaire des enseignants du moyen et du secondaire (Cusems), dans un communiqué parvenu à notre rédaction, tient à alerter l’opinion publique sur le non-respect des accords signés par l’Etat du Sénégal.

Selon Abdoulaye Ndoye, secrétaire général dudit syndicat, il y a d’abord,  «le non–respect par le gouvernement du paiement des indemnités liées aux examens qui doivent être soldées avant le 30 de ce mois. Manifestement, cet accord de 2011 ne sera pas encore une fois respecté au moment où la loi de finances examinée à l’Assemblée nationale consacre  des  augmentations  pour un personnel politique déjà grassement payé».

«Le non–paiement des salaires des sortants de la Fastef affectés dans beaucoup de régions (Matam, Louga Kaolack …) ou leur paiement différencié avec des discriminations inexplicables selon les Inspections Académiques d’accueil;»

«Les retards de salaire des professeurs contractuels imputés sur des crédits matériels au même titre que les émoluments des députés et  conseillers du Cese  qui n’accusent jamais de retard; »

«Les lenteurs administratives, inacceptables dans la gestion des carrières des professeurs, toujours persistantes (des centaines de dossiers sont en souffrance dans la Fonction publique), la prise en compte des actes issus de l’opération coup de poing, le paiement des rappels consécutifs à la mise en solde, aux avancements… traînent».

Et le directoire national d’indiquer que «la relative stabilité du système risque de voler en éclats et de céder le pas à des perturbations majeures si ces provocations venaient à persister ».

En dernière analyse,  Abdoulaye Ndoye et Cie invitent leurs camarades à «redoubler de vigilance et de mobilisation et à se tenir prêts pour répondre à la hauteur des agressions».