Le camp « African Girls Can Code » forme 50 filles
Le projet African Girls Can Code Initiative (AGCCI) a ouvert son 4e camp de codage. En collaboration avec les ministères sénégalais et ONU Femmes, cet atelier accueille 50 jeunes filles sur 1000 candidatures. Pendant dix jours, elles sont formées à la programmation et au développement d’applications, avec des modules standardisés importés de Tanzanie. L’objectif est d’atténuer l’écart numérique entre les sexes.
Mme Fanta Sow d’ONU Femmes souligne que seulement 28,4% des femmes travaillent dans les secteurs technologiques à travers le monde, un chiffre encore plus bas en Afrique Subsaharienne. Cette initiative vise à contrer ces disparités en offrant des compétences en codage, leadership et genre.
Selon un rapport GCMA mentionné par Mme Sow, dans les pays à revenus faibles, les femmes sont 10% moins susceptibles de posséder un téléphone et 23% moins susceptibles d’utiliser Internet.
Birame Dior Touré, de YAS Sénégal, partenaire de l’événement, insiste sur l’importance de cette initiative comme tremplin vers un avenir numérique inclusif. L’opérateur soutient ce camp avec des contributions matérielles, financières et technologiques, avec l’intention de pousser la numérisation chez les jeunes filles.