Face à l’épreuve de la mémoire et de la responsabilité
Le Sénégal, notre cher pays, traverse une épreuve institutionnelle dont la gravité interpelle chacun de nous. Les divergences actuelles ne doivent pas être perçues comme une fatalité, mais comme un appel à la responsabilité collective. L’histoire nous observe, et notre devoir est de préserver l’espérance née des luttes passées, afin que le sacrifice de nos jeunes ne soit jamais trahi.
Nul ne peut sortir vainqueur d’une césure politique entre ceux qui ont porté, dans leur chair et leur âme, un même projet politique. Leur accession au pouvoir s’est faite au prix de la vie de jeunes Sénégalais, tombés dans les rues, dans les combats pour la liberté, dans l’élan d’une génération qui croyait à un avenir meilleur.
Ce sacrifice ne doit jamais être oublié. Il est le socle de notre légitimité politique et morale. Il a suscité une immense espérance, non seulement au Sénégal, mais sur l’ensemble du continent africain, comme symbole d’un renouveau démocratique et d’une gouvernance plus juste. Les peuples voisins ont vu dans notre combat une lumière, une promesse que l’Afrique pouvait se réinventer par la force de ses citoyens.
Les seuls gagnants d’une division seraient les fossoyeurs de nos espoirs : ceux qui ont brisé des vies, affaibli notre économie et mis le pays à genoux. Ils guettent notre désunion pour revenir nous imposer l’ordre ancien, celui de la confiscation des libertés, de la prédation économique et du mépris des citoyens. Nous ne devons pas leur offrir cette opportunité. La vigilance est un devoir, car l’histoire nous enseigne que les conquêtes démocratiques ne sont jamais acquises définitivement.
Aujourd’hui, l’incertitude paralyse le tissu économique. Les entreprises s’arrêtent, les investisseurs suspendent leurs décisions, les projets structurants sont gelés. La croissance vacille, et la confiance internationale s’érode.
Chaque jour de blocage coûte cher : aux travailleurs privés de revenus, aux familles fragilisées, aux jeunes qui voient leurs rêves différés. Le Sénégal ne peut se permettre de sacrifier son avenir économique. Le temps est à la sauvegarde de notre avenir collectif.
Face à cette crise, nous devons choisir la voie de la mémoire, de l’unité et de la responsabilité. Car l’histoire nous observe. Les générations futures jugeront notre capacité à préserver l’espérance née du sacrifice de nos jeunes.
Nous devons nous rappeler que la politique est un service rendu à la nation. Nous devons nous rappeler que l’unité est notre seule victoire possible. Nous devons nous rappeler que la mémoire des luttes est une boussole, et que l’oubli est une faute.
Ne trahissons pas leur sang. Ne trahissons pas leur espérance. Faisons de l’unité notre seule victoire. Faisons de la responsabilité notre seul chemin. Faisons de la mémoire notre seule arme contre l’oubli.
Le Sénégal est à la croisée des chemins. Nous pouvons céder à la division et offrir aux fossoyeurs de nos espoirs l’occasion de revenir. Ou nous pouvons choisir la responsabilité, l’unité et la mémoire, pour préserver l’espérance née du sacrifice de nos jeunes.
L’histoire nous regarde. Elle jugera notre courage, notre lucidité et notre fidélité à la mémoire des luttes. Ne laissons pas le sang versé être trahi. Ne laissons pas l’espérance s’éteindre. Le Sénégal mérite mieux. Le Sénégal mérite l’unité.
Lansana Gagny Sakho*

La vérité est que vous méritez pas d’être au pouvoir, vous êtes trop limités
Un mécontent recyclé
Ce sont ces transhumants de la 25 ème heure à l’instar de ses 2 sœurs qui ont créé toutes ces déconvenues au Pastef. Hier membre de la coalition BBY. DG demis, il se prend pour un vrai militant de Pastef qui doit désormais verrouiller ses portes