L’Algérie s’associe à plusieurs pays pour le projet ambitieux de corridor d’hydrogène vert

L’Algérie s’associe à plusieurs pays pour le projet ambitieux de corridor d’hydrogène vert

L’Algérie, la Tunisie, l’Italie, l’Allemagne et l’Autriche ont pris une initiative majeure avec la signature d’une déclaration d’intention commune à Rome, en Italie. Cette déclaration porte sur le projet SoutH2 Corridor, qui vise à transporter de l’hydrogène vert de l’Afrique du Nord vers l’Europe. Le projet prévoit un réseau de transport s’étendant sur 3 300 kilomètres, reliant l’Afrique du Nord à l’Italie, l’Autriche et l’Allemagne.

La signature a eu lieu lors de la première réunion ministérielle des responsables de l’Énergie des pays impliqués, comme l’indique le communiqué du ministère algérien de l’Énergie. D’après nos confrères de Anadolu, « les signataires confirment leur intention de renforcer la coopération pour développer ce projet stratégique reliant les sites de production algériens à l’Union européenne ».

Dans leur déclaration, les parties ont souligné le potentiel de l’Algérie et de la Tunisie pour la production d’énergie renouvelable et d’hydrogène vert. Elles ont également mis l’accent sur l’importance d’une collaboration renforcée pour assurer la sécurité énergétique entre l’Europe et l’Afrique du Nord, soutenant ainsi la croissance verte.

Ce document souligne la nécessité de développer des infrastructures et des usines d’hydrogène pour accélérer une transition énergétique durable. « Le corridor sud pour l’hydrogène est crucial pour le transport entre l’Algérie, via la Tunisie et l’Europe », est-il mentionné dans le texte. Cela inclut également le renforcement des compétences et la recherche de financements adéquats.

Pour la matérialisation de ce projet ambitieux, plusieurs entreprises ont exprimé leur engagement. Parmi celles-ci, Sonatrach de l’Algérie, Sea Corridor et Snam d’Italie, ainsi que VNG et Verbund d’Allemagne et d’Autriche, ont décidé d’accélérer la concrétisation du projet après une rencontre à Alger en juillet 2024. Un protocole d’accord pour les études de faisabilité a été signé le 14 octobre 2024 à Oran, selon les informations d’Anadolu.

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