«L’heure est grave». A travers une lettre ouverte adressée à son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal, Talla Sylla, président du parti Jëf Jël/Jàmm ak Naatange, fait une : proposition pour un plan de reprise économique et de souveraineté retrouvée.
« Excellence, Monsieur le Président de la République,
L’heure est grave. Notre pays fait face à un « étouffement » financier qui n’est plus théorique. Avec une note souveraine dégradée en catégorie « CCC+ », une dette dépassant 119 % de notre PIB, et un service de cette dette absorbant plus de 40 % des recettes de l’État, le risque de défaut est réel. Cette situation n’est pas une fatalité technique ; elle est le symptôme d’une « politique politicienne » qui a trop longtemps fait diversion.
Les marchés sanctionnent la cacophonie, le « tintamarre » et l’incertitude. Le peuple, lui, attend un « retour au réel ».
Face à l’urgence, les solutions existent. Elles ne résident ni dans le déni souverainiste, qui serait une « humiliation » par l’échec, ni dans la soumission technique, mais dans un acte de courage politique et de pragmatisme souverain.
Je vous soumets respectueusement les trois phases d’un « Plan de *Reprise* Économique et de Souveraineté Retrouvée », un plan réaliste et cohérent, conçu pour restaurer la confiance de nos partenaires et, plus important encore, celle de notre peuple.
Phase 1 : Le Choc de Confiance (La Reprise en Main : 0-3 Mois)
L’urgence est de stopper l’hémorragie sur les marchés.
Cela exige d’abord votre intervention solennelle à la Nation. En tant que Président élu, cet acte républicain doit signifier la « reprise en main » et annoncer que le Sénégal adopte une ligne économique unique, réaliste et unifiée, mettant fin à la cacophonie.
Simultanément, la transparence totale est impérative : publions l’audit complet de la dette et des passifs des entreprises publiques. C’est le prérequis non négociable pour obtenir le « waiver » (dérogation) du FMI et rassurer les agences de notation.
Ensuite, envoyons à Washington une délégation purement technique (Ministère des Finances, BCEAO) avec le mandat clair d’obtenir ce « waiver » et d’ouvrir la négociation d’un nouveau programme adossé à un réaménagement de la dette externe. Nous devons choisir la voie d’une restructuration préventive et maîtrisée.
Enfin, l’exemplarité doit être immédiate et se traduire en actes budgétaires. Alors que le projet de Loi de Finances 2026 est en cours d’examen à l’Assemblée nationale, l’urgence impose d’y amender des coupes drastiques dans les dépenses de prestige et le train de vie de l’État. Parallèlement, une Loi de Finances Rectificative (LFR) pour la fin 2025 doit acter ces mêmes efforts sans aucun délai. L’effort doit commencer au sommet.
Phase 2 : La Stabilisation Négociée (3-18 Mois)
Une fois la confiance restaurée, nous devrons alléger le fardeau de la dette tout en réformant nos dépenses.
Il faudra finaliser le double réaménagement de la dette : d’une part, négocier l’allongement des maturités et la baisse des taux avec les créanciers externes ; d’autre part, protéger notre système bancaire national et apurer les arriérés dus à nos entreprises locales pour relancer l’économie.
Nous devons aussi anticiper les exigences du FMI sur les subventions énergétiques, coûteuses et inefficaces. Remplaçons-les par un « bouclier social ciblé », en utilisant un registre national unique pour des transferts monétaires directs aux ménages les plus vulnérables. L’aide deviendra ainsi plus juste.
Parallèlement, il est crucial d’optimiser les recettes en lançant les chantiers de l’exemplarité : créer une cellule de recouvrement des fonds indûment transférés, s’ils sont clairement établis par la justice, renforcer la lutte contre l’évasion fiscale et assurer une exploitation rationnelle de nos ressources naturelles.
Phase 3 : La Relance Souveraine (18+ Mois)
L’espace budgétaire enfin regagné constituera le « dividende de la restructuration ».
L’argent économisé sur le service de la dette (qui doit passer d’un niveau de 40 % à un seuil soutenable) sera fléché par la loi vers les secteurs sociaux : l’hôpital, l’école, l’eau.
Cet argent frais permettra de réactiver les projets stratégiques pour notre avenir, notamment les plans de consolidation de la paix et de relance agricole en Casamance, ainsi que la sécurisation du corridor vital Dakar-Bamako.
Finalement, nous garantirons que cette crise ne se répète jamais en réformant en profondeur la gouvernance des entreprises publiques pour qu’elles ne créent plus de passifs incontrôlés.
Excellence, Monsieur le Président de la République,
Ce plan réconcilie le « réel » des chiffres avec la « morale » de l’action publique. Il vous permettra de transformer une crise dangereuse en une opportunité historique : celle de prouver que le courage politique et la rigueur technique sont les vrais visages de la souveraineté. C’est ainsi que nous pourrons véritablement « recentrer l’action politique sur le citoyen ».
Veuillez agréer, Excellence, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération ».

Merci monsieur Tall vous nous ramenez à la rigueur au delà du politique pour un Sénégal souverain ! Des propositions concrètes de toutes et tous ! Vive le Sénégal que nous aimons 👍
C’est très bon de donner des conseils, mais il fallait d’abord donner l’alerte quand vous étiez un des proches du régime auteur de toute cette gabegie.
Li la Sénégal Sokhla dieureudieuf diambar
Monsieur le Président diomaye Faye pour résoudre c’est simple il faut liquide Ousmane sonko c’est simple comme bonjour
Clin d’œil de ce misérable de talla sylla qui n a aucun vision de maire de THIES il n a fait rien du tout la bas
Voila, addresser vous directment a cet incompetent et laisse Sonko en paix. Daye politique et il va s’allier avec apr pour ame benene mandat rewe niorouko.
C est bien Talla d avoir fait des propositions aulieu de vous adonner à la politique politicienne qui est à la base de tous nos malheurs.
Pour résoudre nos problèmes, il faut arrêter nos discours va- en- guerre inutiles et nuisibles.
Dieu le Sénégal regorge de cadres compétents capables de concevoir un plan de sortie de crise crédible.
Des problèmes de dette existent partout, mais dissociés au discours politique.
Il faut clore le combat politique jusqu’au prochaines élections. Personne ne comprend ce qui se passe au Sénégal.