L’Afrique du Sud aux prises avec une nouvelle épidémie de variole : cinq cas et un décès confirmés
L’Afrique du Sud traverse actuellement une épidémie de Mpox, aussi connue sous le nom de variole, avec la confirmation de cinq cas et un décès dans les provinces de Gauteng et de KwaZulu-Natal.
Le ministre de la Santé, Joe Phaahla, a précisé que deux des cas ont été recensés dans la province de Gauteng et trois autres dans celle de KwaZulu-Natal, avec un décès survenu à Gauteng. Tous les cas concernent des hommes âgés de 30 à 39 ans, sans aucun antécédent de voyage dans les régions touchées, ce qui suggère une transmission locale.
Mercredi, Phaahla a détaillé que l’Institut national des maladies transmissibles (NICD) mène actuellement des études épidémiologiques et une surveillance pour comprendre davantage la propagation de la maladie. Dans la province de KwaZulu-Natal, au moins 38 contacts ont été identifiés, signalant une possible propagation plus large.
Le gouvernement est également en quête de vaccins auprès de sources internationales, incluant les pays membres de l’OMS, pour protéger les populations à haut risque. Le ministère de la Santé envisage de mettre en place une vaccination ciblée pour des groupes spécifiques comme les travailleurs du sexe, la communauté homosexuelle, le personnel de santé et les laboratoires.
La variole est une maladie rare causée par un virus, se manifestant par des éruptions cutanées et des symptômes grippaux, se transmettant par contact étroit avec une personne infectée ou via un animal porteur du virus. Historiquement, la variole a principalement été observée en Afrique, mais des cas ont aussi été documentés en Australie, en Europe et aux États-Unis.
L’Afrique du Sud avait déjà enregistré des cas de variole en 2022, avec cinq cas confirmés dans les provinces du Cap occidental, du KwaZulu-Natal, du Limpopo et du Gauteng.