Lâchers d’eau de Manantali au Sénégal : L'appel de Soura Tirera pour des « solutions durables afin de soulager les populations »

S’exprimant lors d’une tribune à l’Unesco le 26 septembre dernier, Soura Tirera, PDG de Crestone Groupe et parrain de la 2e édition de la JILSo 2025, a lancé un appel concernant les conséquences des lâchers d’eau du barrage de Manantali. Selon des informations rapportées par IGFM, il a mis en lumière les impacts de cette situation sur les populations locales et a exhorté la diaspora soninké à s’unir pour trouver des solutions pérennes.

Au cours de son intervention, M. Tirera a décrit une situation devenue « récurrente et complexe » dans les villages, où les lâchers d’eau entraînent la coupure de routes et menacent les productions agricoles ainsi que des infrastructures essentielles comme les écoles et les centres de santé. « Ensemble, trouvons des solutions durables en combinant l’aide d’urgence, les actions de prévention ainsi que des efforts de développement à long terme s’inscrivant dans une stratégie plus globale d’adaptation climatique, impliquant les gouvernements, les institutions internationales et la société pour soulager nos populations », a-t-il déclaré.

Cette alerte intervient dans un contexte où les inondations affectent déjà durement certaines zones agricoles du pays. Dans la région de Matam, par exemple, la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED) a récemment fait état d’une situation préoccupante, avec plus de 1 200 hectares de rizières submergés par les eaux du fleuve, compromettant ainsi la campagne agricole locale.

Soura Tirera a également profité de cette occasion pour rendre hommage à la civilisation soninké, héritière de l’empire du Wagadou. Il a salué « une civilisation millénaire, à un peuple dont la contribution à l’histoire de l’Afrique et du monde est tout simplement remarquable ». Il a insisté sur les valeurs de solidarité, de respect et de sens de la communauté qui caractérisent cette culture. « La culture Soninké nous rappelle que le progrès ne vaut que s’il est ancré dans nos racines », a-t-il ajouté.

En sa qualité de parrain, il a pris l’engagement de continuer à soutenir les initiatives visant à préserver et promouvoir la culture soninké. Il a conclu son propos en saluant le travail de l’Association pour la promotion de la Langue Soninké (APS), à travers son président, le Docteur Ousmane Diagana, et a félicité l’UNESCO pour sa reconnaissance du pluralisme culturel.

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Un commentaire

  1. Vraiment nous qui sommes à l’extérieur nous n’arrivons pas à comprendre une rivière de tamba à Dakar avec des bateaux de Marchandises les poissons et des petites plages là où il y a pas de Mer


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