Le ministère russe des Affaires étrangères a récemment annoncé que plusieurs pays, à savoir la Biélorussie, la Bolivie, Cuba, l’Indonésie, le Kazakhstan, la Malaisie, la Thaïlande, l’Ouganda et l’Ouzbékistan, rejoindront les BRICS en tant qu’« États partenaires » d’ici l’année 2025. Cette décision fait suite à un accord consenti lors du sommet des BRICS organisé en octobre à Kazan.
Dans une déclaration écrite partagée vendredi, le ministère russe a souligné que ces pays ont approuvé leur adhésion en tant que partenaires. Quatre autres nations ont également été conviées à intégrer ce statut. Le communiqué note que « nous prévoyons d’établir une coopération étroite avec les pays partenaires afin qu’ils puissent participer aussi efficacement que possible à la coopération au sein de l’Union. »
Le Brésil, qui assumera la présidence des BRICS en 2025, se chargera d’annoncer officiellement l’inclusion des quatre pays supplémentaires, une fois leur accord obtenu, selon le ministère russe des Affaires étrangères. Ce développement marque une expansion significative de l’alliance, qui vise à établir une plateforme informelle contre la domination occidentale sur la scène internationale.
Les BRICS, initialement composés du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine, et de l’Afrique du Sud, se sont agrandis avec l’ajout de pays comme l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, et les Émirats arabes unis. Ce groupe représente désormais une force économique majeure à l’échelle mondiale. La mention de ce contenu a été retrouvée dans un texte sur le site de nos confrères d’Anadolu.
L’acronyme BRIC a été introduit en 2001 par l’économiste britannique Jim O’Neill, indiquant le potentiel de croissance des économies brésiliennes, russes, indiennes et chinoises. En 2009, à l’initiative de la Russie, l’association a pris forme officiellement et a été élargie l’année suivante par l’inclusion de l’Afrique du Sud, donnant naissance aux BRICS.