La mémoire défaillante des Sénégalais face aux enjeux nationaux

Combien de Sénégalais se souviennent encore des écoles Yavuz Selim ? Ces établissements, fermés dans des circonstances controversées, sont rapidement tombés dans l’oubli. Dans notre pays, les événements semblent se succéder à un rythme tel que l’indignation et la révolte n’ont plus le temps de s’installer. Les écoles sénégalo-turques, autrefois reconnues pour la qualité de leur enseignement, ont été sacrifiées lors d’un épisode où notre État n’a pas su préserver notre souveraineté.

Les récentes inondations dans la vallée illustrent également l’incapacité de l’État à protéger ses citoyens et son apparente indifférence à leur sort. Pourtant, ce manque de réaction ne suscite pas de mouvements durables. Dans deux mois, ces problématiques seront probablement oubliées par tous.