La France restitue la base militaire de Ouakam au Sénégal le 18 juillet

C’est une page historique qui se tourne. La France restituera officiellement ce jeudi 18 juillet 2025 la base militaire de Ouakam au Sénégal, mettant un terme à plus de 60 ans de présence militaire continue sur le territoire sénégalais. Cette restitution marque la fin des Éléments français au Sénégal (EFS), déployés depuis l’indépendance du pays en 1960.

L’annonce a été faite par l’ambassadrice de France à Dakar, Christine Fages, lors de la célébration du 14 Juillet, en présence du ministre sénégalais de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane. « Conformément aux orientations établies dès 2022 par le président Macron, la France va restituer au Sénégal les emprises militaires des Éléments français au Sénégal, dans quatre jours », a-t-elle déclaré.

Cette décision s’inscrit dans un nouveau cadre de coopération militaire, recentré sur la formation, le partage de compétences et le respect de la souveraineté nationale. Elle traduit une volonté politique des deux parties de renouveler les bases de leur partenariat sécuritaire.

Depuis mars, plusieurs sites militaires ont été progressivement évacués par l’armée française : les camps Maréchal, Saint-Exupéry, Contre-Amiral Protet, ainsi que la station d’émission interarmées de Rufisque, restituée le 1er juillet. La remise complète des infrastructures devrait être achevée d’ici fin juillet, conformément aux termes du traité de coopération militaire signé en 2012.

Ce retrait symbolique et stratégique intervient dans un contexte de redéfinition des présences militaires étrangères en Afrique de l’Ouest. Pour le Sénégal, il marque une étape importante dans la consolidation de sa souveraineté et de son autonomie stratégique.

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12 commentaires

  1. Golo Bagba

    Coopération économique gagnant gagnant et non coopération militaire (sous entendu surveillance de nos capacités) où ils sont plus forts que nous chez nous et en même temps une tête de pont.


    Je me suis toujours demandé pourquoi nos Grands Officiers n’ont jamais pu s’affranchir des Coopérants et Assistants Militaires étrangers et toujours attendre beaucoup de l’étranger en formation et entraînement.


    L’affranchissement passe toujours par la volonté de savoir ce que tous les autres font, d’en tirer nos enseignements propres afin de les tester, les expérimenter pour les enseigner dans les écoles militaires.


    Pour cela il faut qu’ils aient la volonté d’ouvrir des centres de recherches, des centres d’expérimentations car peu de pays ouvrent ces genres d’établissements aux stagiaires africains si je ne m’abuse.


    Se glorifier de « diambarisme » c’est bien mais la défense nationale c’est depuis longtemps des boutons comme me le disait mon père alors que j’étais lycéens.


    Donc finissons-en avec les dons en matériels et formations.


    Assumons nous.


  2. Kassamouna

    Ceux qui se plaignent du départ des Français sont les arriérés petits-fils de ceux-là même qui, affranchis par leurs maîtres blancs, refusaient quand même de partir libres parce-que ne connaissant que l’esclavage.


  3. Boy djinné 3

    Chalghoumi visé par une plainte pour « haute trahison » en Tunisie


    Un mandat d’arrêt international va être lancé contre le Calife de Bambilor.


    Des gendarmes sénégalais de Djourbel seraient activement recherchés par INTERPOL


    Qu’on se le dise !


  4. Anonyme

    Regardez moi ces complexés qui rêvent de voir ce pays sombrer dans le chaos ! Qu’a fait la France en plus de 10 ans au Mali ? Quand est ce que vous saurez que Dupont n’est pas l’ami de Demba mais qu’il cherche uniquement à préserver ses intérêts ???


  5. FadiagneS

    Espace vert, beaucoup d’arbres. Dakar ne respire plus. Cet espace doit rester la propriété de l’Etat et non à la ville de Dakar ni aux lébous … si possible. Un espace pour le bien être de tous sans VENDEURS AMBULANTS, sans ESPACE DE PRIÈRE . La gestion laissée aux eaux et forêts et à la police …


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