La France exhorte Israël à un retrait du Plateau du Golan, en soutien à la souveraineté syrienne

La France a lancé un appel à Israël pour un retrait de la zone tampon du Plateau du Golan, explicitant l’importance du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie. Cette déclaration intervient alors que des tensions militaires persistent dans la région.

Le ministère français des Affaires étrangères a précisé dans un communiqué que « tout déploiement militaire dans la zone de séparation entre Israël et la Syrie constitue une violation de l’accord sur le désengagement de 1974 ». Cet accord, érigé sous l’égide des Nations unies à la suite de la guerre du Kippour de 1973, établit une zone tampon démilitarisée surveillée par la Force des Nations unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD).

La France a réaffirmé son soutien à la mission des Casques bleus présents dans la zone sensible du Golan, soulignant que « la sécurité doit être préservée ». Le rôle de la FNUOD est crucial pour maintenir l’équilibre dans cette région déjà hautement volatile.

Dans un contexte d’escalade militaire, Israël a renforcé ses positions dans la région, tandis que le Premier ministre Benyamin Netanyahu a souligné que la partie du Golan annexée était un territoire israélien « pour l’éternité ». Cette position contraste avec les appels internationaux pour un retour à des engagements respectueux des accords de 1974.

Le Quai d’Orsay insiste sur l’importance de respecter les engagements internationaux en matière de souveraineté territoriale. « La souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie doivent être respectées », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d’éviter une escalade des tensions dans ce contexte sensible.