Les divers attentats perpétrés en France depuis une vingtaine d’années est une guerre entre Français qui n’est pas près de se terminer, elle a pris sa vitesse de croisière et les réponses des gouvernements qui se sont succédé, qu’ils soient de gauche ou de droite, n’ont jamais été les bonnes.
Depuis la fin de la colonisation, dans les années 60, la France a du mal à intégrer ses propres ressortissants appelés ironiquement les « pieds noirs », les diverses populations qui ont combattu pour se maintenir sous le joug colonial, comme les Algériens et Marocains qui sont venus dans les bagages des colonisateurs boutés hors d’Afrique par les mouvements de libération tels le FLN. Une France à deux vitesses s’est installée dans les consciences et dans les faits. Une discrimination négative s’est mise en branle, la réussite de la marginalisation de la population la plus féconde et la plus différente culturellement et cultuellement a été le cheval de bataille de tous les gouvernements, de 1960 à nos jours.
Diverses politiques de ‘’retour au bercail ‘’ en passant par un appauvrissement de cette frange pour les obliger à retourner chez eux. La stigmatisation par des sobriquets des plus humiliants (Beurs), par la ghettoïsation par les cités, l’incitation au travail au noir par le délit de patronyme, l’affectation aux tâches bâtardes et non voulues par les Français dits de souche, et enfin, l’exclusion totale du sentiment d’appartenance à la République.
En 1997, Jacques Chirac, alors Président de la France, supprime le service militaire obligatoire. Il venait de rompre le seul lien qui reliait cette population à la Nation Française, il venait de couper l’ultime espoir de ces fils délaissés de la France d’être reconnu par la mère-Patrie.
Le découpage de la France venait d’être effective, il y a maintenant les Français de France et les français des cités. Les français des cités ne sont comptabilisés dans aucune statistique que dans la délinquance, l’échec scolaire et les odeurs et les bruits et ce qu’il faut nettoyer au kascher.
Tous ces jeunes qui bravent la France, leur Mère-Patrie, les armes à la main, ont préféré se suicider que de vivre sans horizon dans un pays, où, même l’immigré a plus de chance de s’en sortir qu’eux-mêmes, qui y sont nés. Ils cherchent donc tous les prétextes qui peuvent les mettre en conflit avec cette République. Un match de football peut suffire quelque fois (France-Algérie).
Aujourd’hui, l’environnement mondial de la guerre contre l’Islam, leur a donné un prétexte majeur pour se battre contre toutes ces guerres sournoises qu’on a menées à leurs grands-pères, leurs pères et à eux-mêmes. Ces jeunes issus pour la plupart de cultures Arabo-Musulmanes, dont ils ignorent les fondements, tiraillés entre le déracinement et le désœuvrement, ne pouvaient laisser passer pareille occasion.
Se « battre » pour l’Islam, donne un sens à leur vie, ça légitimera leur suicide. Les divers champs de ruines causés par la France et ses alliés dans les pays Arabes, leur ont fourni prétexte et matériels, ils ne s’en priveront pas de combattre la France des injustices, de la mal-intégration et de l’hypocrisie politique.
Cette France qui ne leur donne aucun autre avenir que dans l’apprentissage et la prison. Ces jeunes veulent sortir de l’anonymat dans lequel, les ont plongés, les politiques d’exception dans l’Education, la Formation et l’ascension sociale, et qui brandissent des réussites exceptionnelles, pour les pointer du doigt et légitimer la ségrégation sociale. Le malheur, pour la France, c’est qu’ils seront de plus en plus nombreux, cette armée de frustrés, et que les méthodes seront de plus en plus spectaculaires. Une espèce de surenchère macabre et de sophistication du suicide qui ira crescendo.
Le combat de ces despérados n’est pas un combat pour l’Islam, c’est un combat entre FRANÇAIS et français, chaque jour, le prouve. La haine provoquée fera encore des victimes innocentes.
Au fait, combien de morts, c’étaient, dans l’attentat contre Charlie Hebdo et la prise d’otages du Supermarché ? Dix-sept, vous diront tout le monde. Pourtant, ils étaient vingt victimes. Personne n’a jamais compté les trois jeunes « terroristes » parmi les victimes. N’étaient- ils pas des morts Français ? C’est ça, la France, ce qu’on compte et ceux qui ne comptent pas.
très bien dit cher monsieur. dommage que le monde hypocrite et la France en particulier soit amnésique a ces faits historiques.
Arrêtez de tout transformer en histoire ou en critiques. Nous qui vivons ici en France nous sommes très choqués et très touchés par ces attaques. Et dites vous seulement que ça arriver n'importe où et n'importe quand.
Felicitations pour cet article tres scientifique qui peut servir de piste de reflexion aux autorites francaises pour regler le phenomene du "terrorisme" sans engager une bataille sans fin
Aye Alioune NDAO mba gagni douniou la dièlssi pour apologie du terrorisme. En tout cas avec ce régime actuel boy seukheute nioulay diélsi. Yalenaniou YALLA sâme baniou dièlè lénfi démocratiquement si loumou gawé bala nio loor dioulite niou barré.