La dette publique de la France atteint 3 345,8 milliards d’euros en 2025

En 2025, la dette publique de la France a culminé à 3 345,8 milliards d’euros, atteignant ainsi 114 % de son produit intérieur brut (PIB). Cette augmentation représente une hausse de 40,5 milliards d’euros par rapport à la fin de l’année précédente. Cette information a été communiquée jeudi par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

Le gouvernement dirigé par François Bayrou est actuellement sous pression, cherchant à élaborer un budget pour 2026. Cette situation se complique davantage avec la menace de censure par les couches de gauche, notamment après l’échec des discussions sur les réformes des retraites avec les partenaires sociaux. Selon le média La Croix, un « comité d’alerte » s’est réuni ce jeudi pour aborder les difficultés susceptibles d’aggraver encore plus les finances publiques françaises.

La France détient la troisième plus grande dette publique d’Europe, après la Grèce et l’Italie. La dette nationale a été amplifiée par des crises successives, notamment financières, sanitaires et inflationnistes. L’Insee souligne qu’en 1995, elle ne représentait que 57,8 % du PIB.

Le premier trimestre 2025 a vu la part de la dette appartenant à l’État augmenter significativement de 36,7 milliards d’euros, inversant ainsi la baisse de 3,7 milliards d’euros enregistrée au trimestre précédent. Avec un déficit public de 5,8 % du PIB l’année passée, la France se place parmi les pays avec les plus forts déficits de la zone euro. Le gouvernement prévoit de réduire ce taux à moins de 3 % du PIB d’ici 2029, avec un objectif de 5,4 % en 2025 et 4,6 % en 2026.

Une feuille de route pour le futur économique a été promise par le Premier ministre Bayrou en juillet. Une présentation du projet de budget, dont l’examen est prévu à l’automne, s’annonce cruciale pour le gouvernement. Comme lorsqu’il s’agissait du budget 2025, les ministres de l’Economie et des Comptes publics rencontreront les divers groupes politiques avant le 11 juillet pour tenter de converger vers des solutions viables.

L’Insee et la Banque de France s’accordent sur une prévision de croissance de 0,6 % pour 2025, alors que le gouvernement espère un taux légèrement supérieur de 0,7 %. Ce ralentissement suit une croissance de 1,1 % en 2024, causé par les incertitudes liées aux tensions commerciales internationales et aux conflits géopolitiques. Ces informations ont été lues sur le site d’Anadolu.

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