Macky Sall, dès sa prise de service pour le Sénégal s’était envolé à Paris et a rencontré Robert Bourgi, informe Le Populaire. Il fait savoir à ce dernier d’interpeller Karim Wade pour qu’il se mette en règle avec l’administration sénégalaise qui lui reproche beaucoup de choses dont des malversations financières.
Bourgi: « est-ce que tu peux te mettre en règle avec le nouveau pouvoir? On te reproche des tas de malversations, le Président est prêt à transiger avec toi. Tu donnes une partie des biens que tu sembles avoir à l’étranger », a-t-il proposé à Karim Wade qui répond:
Karim Wade: « tonton, tu dis au président 0+0=0 »
Bourgi: « je t’en supplie, le pouvoir ne t’appartient plus. Mets-toi en règle. Il te reproche des choses. Vas voir le Président et tu mets d’accord avec lui. tu as été son ministre », sérine Bourgi tout en relevant que Karim Wade lui a servi la même réponse: 0+0=0. L’avocat d’affaires rend compte à Macky Sall qui s’estime néanmoins satisfait d’autant que les échanges ont eu un témoin fiable, François Fillon.
Bourgi regrette son « infidélité » envers Karim car ce dernier avait été jugé, condamné et emprisonné avant d’être gracié par le Président Macky Sall.
c mon toma le future presi
Bourgi sonnant et trébuchant
Blessé d’avoir été mis hors circuit par Sarkozy à la demande de Juppé, l’ancien «Monsieur Afrique» de l’Elysée se lâche.
Robert Bourgi ne dit jamais rien gratuitement. En ouvrant grand les portes de l’arrière-boutique de la Françafrique, cet avocat franco-libanais sait pertinemment qu’il vient de brûler ses vaisseaux. «Il perd sur tous les tableaux, s’inquiète l’un de ses amis. Plus aucun chef d’Etat africain ne va vouloir le recevoir et il risque une mise en examen pour son rôle dans les détournements de fonds.» Lui qui a vécu en Côte-d’Ivoire, où il a fréquenté aussi bien Félix Houphouët-Boigny que Laurent Gbagbo, pourrait faire sien ce dicton local : «Cabri mort ne craint pas le couteau.»
Humiliation. Blessé, à tout le moins, Robert Bourgi l’est profondément. De ces blessures d’amour propre qui font le plus mal. «Il est humilié, car il a été répudié», dit l’un de ses proches, en évoquant l’attitude de l’exécutif à son encontre. En tirant à vue sur Jacques Chirac et Dominique de Villepin dans le Journal du dimanche, l’avocat vise en réalité d’autres cibles. En premier lieu, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, qui avant de prendre la direction du Quai d’Orsay a exigé et obtenu que le sulfureux intermédiaire soit mis hors circuit. Son prédécesseur, Bernard Kouchner, s’y était essayé. En vain : Bourgi était alors protégé par le puissant secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant.
En mai, c’est Alain Juppé lui-même qui a biffé le nom de Robert Bourgi sur la liste des invités à la cérémonie d’investiture à Yamoussoukro du président ivoirien, Alassane Ouattara. «Ce dernier était prêt à le recevoir, à la demande de Claude Guéant, mais Juppé a mis son veto», confirme un proche du chef de l’Etat ivoirien. Pour Robert Bourgi, ce fut peut-être l’humiliation de trop. Alors il se venge et dégoupille sa bombinette en révélant au JDD qu’Omar Bongo, le défunt président du Gabon, a payé «entre 1981 et 1992» le loyer du Club 89, dirigé alors par Juppé et installé sur la prestigieuse avenue Montaigne, à Paris. «Les espèces du président gabonais ont fait vivre les permanents pendant des années», lâche Bourgi. S’il chute et se retrouve face aux juges, autant ne pas tomber seul.
Ce message subliminal, l’Elysée et la Place Beauvau l’ont probablement reçu cinq sur cinq. Car au-delà de Juppé, c’est bien le tandem Sarkozy-Guéant qui a déçu Robert Bourgi. «Il est marginalisé depuis des mois à Paris, dit un bon connaisseur des réseaux déclinants de la Françafrique. Du coup, il disparaît des écrans radars du village franco-africain, et il en est mortifié.»
Repentance. Sur le continent, Robert Bourgi est en train de perdre pied. Ses proches le lâchent. En Côte-d’Ivoire, Laurent Gbagbo est tombé. Au Gabon, le successeur d’Omar Bongo, son fils Ali, «le reçoit pour éviter d’avoir des problèmes avec lui», dit un initié. L’été dernier, Robert Bourgi, qui est né et a grandi au Sénégal, s’est même brouillé à mort avec le fils du président Abdoulaye Wade, Karim, assurant que ce dernier lui avait téléphoné nuitamment pour demander – sans succès – l’intervention de l’armée française à Dakar, en proie à des émeutes. Robert Bourgi, qui se targue de travailler bénévolement pour défendre les intérêts de la France, tout en étant payé par les dirigeants africains (Libération du 10 juillet 2009), n’a plus la cote. Au chômage technique, il a, semble-t-il, décidé de procéder à une sortie de scène fracassante, qu’il présente comme un acte de repentance.
Jusqu’où ira-t-il dans ses confessions ? Pour l’heure, Robert Bourgi a «blanchi» Nicolas Sarkozy, citant dans le JDD les propos que lui aurait tenus, en 2005, le futur président : «Il m’a demandé de travailler pour lui, mais sans le système de financement par valises.» Une version que contredit l’ancien Monsieur Afrique de Chirac, Michel de Bonnecorse : dans le livre de Pierre Péan (1), il affirme que Bourgi aurait rallié le panache de Sarkozy avec l’argent prévu pour financer non seulement la candidature à la présidentielle du ministre de l’Intérieur, mais aussi celle de Villepin. «Qui peut croire sérieusement que ce système s’est arrêté net avec le nouveau président ? dit l’ami de Bourgi. Sarkozy l’a coopté en toute connaissance de cause.»
Missi dominici. En 2007, le nouveau président lui remettait la Légion d’honneur, évoquant alors «un grand serviteur» de la France, avant de lancer : «Je sais, cher Robert, pouvoir continuer à compter sur ta participation à la politique étrangère de la France, avec efficacité et discrétion.» Il se trompait sur un point : la discrétion. Robert Bourgi a, certes, continué à jouer les missi dominici entre les dirigeants de l’ancien «pré carré» francophone, rendant quantité de services de part et d’autre de la Méditerranée. Il a su aussi se rendre utile dans le registre de la «diplomatie parallèle», rencontrant les nouveaux hommes forts de Madagascar et de Mauritanie, alors que la France condamnait officiellement leurs coups d’Etat. Mais il a jeté par-dessus bord le conseil de son mentor, Jacques Foccart, l’ex-monsieur Afrique de De Gaulle et de Chirac : «Si tu ne veux pas attraper un coup de soleil, reste à l’ombre.» En 2008, il raconte avec gourmandise comment Bongo a obtenu la tête de Jean-Marie Bockel, le secrétariat d’Etat à la Coopération qui voulait signer «l’acte de décès de la Françafrique». En 2009, il explique au Monde rouler pour le fils d’Omar Bongo, Ali, à la présidentielle. L’Elysée lui demande de faire profil bas. Mais Bourgi ne veut plus rester dans l’ombre.
Avec l’arrivée de Juppé au Quai d’Orsay, il a revécu le traumatisme subi sous Chirac, quand il s’était senti méprisé, lui qui avait porté tant de valises et rendu tant de services. Cette fois, le trublion a refusé de rentrer dans sa boîte. «Sarkozy et Guéant ont commis une grave erreur : ils ont délaissé Bourgi, dit un proche. Il est devenu excessivement dangereux.»
Waaaaawawww Karim ! Lou werrr nga wakh ! Macky tji bopam = 0 .
lolou dou Tay yagnalool te batay 0 0=0.gator ngalama Abdou Karim.
Sam le pirate yalla nala yalla fadial sa gomou khol bi sinon dangay heuy rek sa khol bi kate ndeyam essaye de le gierir avant que ce soit trop tard
0 0=3ans de prison
et jusqu’à présent 0 0=0 je suis déçu
🙁 Arrêtez de nous parler de ce gros voleur ! Il fait désormais parti de ces citoyens qui ont le plus sale casier judiciaire donc loufi diar nguene niou tankal aki wakhou kassaw kassawam you demb ?Ensuite foumou moudier ak bougouma grâce amnistie la beug?Niakeu diom!Enfin khana la promotion wala gratuité des appels téléphoniques Qatar -Afrique dafa diekh,wadji dafa gueudjeu wotee depuis son dernier appel pour un vaurien et voyou comme Bathie Seras 😀 Khalass !! 🙁
avec Karim lep diam
karim dou ragale
karim 5 presidenteeeee
diadiff karim bravo