L’opposition aura-t-elle le temps nécessaire de faire sa précampagne ou de se pencher sur une candidature unique face au régime de Macky Sall qui déroule allègrement ses programmes? Une équation à plusieurs inconnues soumises à Mamadou Diop Decroix et Cie qui agissent sur plusieurs fronts.
Le Pds, parti le plus en vue de l’opposition, doit d’abord valider le dossier de son unique candidat, Karim Wade, à la prochaine Présidentielle. Une candidature déjà rejetée par la direction des élections avant qu’elle n’atterrisse sur la table du Conseil constitutionnel, un autre rideau de fer.
Lequel Conseil constitutionnel a déjà vidé et rejeté le recours de l’opposition sur le parrainage. Pour ces sages, la loi est conforme à la Constitution. Ce qui plonge Ousmane Sonko et Cie dans une colère noire.
Donc, on est en face d’un imbroglio juridico-socio-politique. Une autre paire de manches où une poule aura dû mal à y retrouver ses poussins. Et pour d’aucuns, l’opposition, surtout le Pds, se dirigerait vers l’impasse.
Selon Moussa Diaw, enseignant-chercheur sciences politiques à l’Ugb, dans L’Obs, 3 trois possibilités s’offrent maintenant au Pds : choisir un autre candidat, se coaliser avec un autre groupe, ou boycotter tout bonnement la Présidentielle de 2019.
Des scenarii ignorés, pour l’instant, dans l’état-major du parti de Me Abdoulaye Wade.
Pour Me Madické Niang, l’inscription de Karim est valable, personne ne peut la remettre en cause. Des propos corroborés par Ndiaga Sylla, expert électoral, estimant qu’on peut attaquer la constitutionnalité de l’article L31 du Code électoral convoqué pour refuser l’inscription de Karim Wade. Parce que, explique-t-il, il est contraire aux droits de l’homme, il n’est pas conforme avec la Constitution, parce qu’il viole en dernière analyse les droits du citoyen.
Même si Me Abdoulaye Babou s’oppose à ce que Karim Wade soit inscrit sur les listes électorales. A en croire, l’avocat, le Conseil constitutionnel devrait déclarer la candidature de Karim irrecevable, Karim Wade, ne peut pas à la suite de sa condamnation définitive à 6 ans, être candidat à la Présidentielle de 2019.
Par contre, argue Me Babou, Khalifa Sall, condamné à cinq ans de prison ferme, peut bel et bien être candidat à la prochaine Présidentielle, parce que l’affaire est en appel. Si on confirme la condamnation, ses avocats pourraient se pouvoir en cassation auprès de la Cour suprême qui prendra au moins un an pour traitement dudit dossier.
Li khéw Congo Brazzaville dictature conflit armé
Notre bêtise c’est d’avoir mis un badolo un diame un vaurien à la tête du pays. Merde à nous.