Kaolack, BFEM et Bac: 9.435 candidats sans extrait de naissance

À Kaolack, 9. 435 candidats au Brevet de Fin d’étude Moyenne (BFEM) et au Baccalauréat, n’ont pas d’extraits de naissance . L’ inspecteur d’académie (IA), Samba Diakhaté a tiré la sonnette l’alerte au micro de Dakaractu.
«Nous avons 8.880 candidats sans extrait au CFEE sur un total de 20.544 et pour le BFEM sur un total de 13.304 candidats, les 555 sont sans extrait de naissance. L’extrait de naissance est exigé pour l’inscription officielle, mais beaucoup d’élèves arrivent en classe sans ce document. Cela complique leur enregistrement dans les bases de données, et surtout, ils risquent d’être exclus des examens officiels comme le CFEE», a-t-il fait savoir.
L’IA de Kaolack incombe la responsabilité aux parents. « Les parents ont le devoir d’assurer l’établissement de ce document dès la naissance de l’enfant. Un droit fondamental, mais aussi une obligation légale », a-t-il ajouté.
Samba Diakhaté s’exprimait à l’occasion d’un comité régional de développement (CRD) consacré à la préparation des examens de la session 2025. « Ce comité régional de développement a été l’occasion pour nous de faire le point sur les centres d’examen sur les candidatures mais également la lancinante question des enfants sans extrait de naissance. Monsieur le gouverneur a ainsi donné des instructions qui devraient nous permettre de continuer pour mieux poursuivre des démarches depuis des mois concernant la sécurisation des centres mais surtout la mise en place d’un dispositif de prévention des inondations », a-t-il expliqué.
Cette année, la région de Kaolack enregistre pour le CFEE 20.544 candidats, 13.308 candidats au BFEM, 273 pour le Bac technique (STEG) et 12.045 candidats pour le baccalauréat général.
Il faut rappeler que le CRD avait réuni autorités administratives, inspecteurs d’académie, chefs d’établissements, représentants syndicaux, parents d’élèves et les partenaires techniques et financiers.
Proposition Est ce qu’il ne faut pas un numéro d’identification nationale liés des empreintes digitales dès la naissance?
Du coup le citoyen est obligé d’abord de s’identifier avant de pretendre à ces avantages sociaux.
Du coup il n’y a pas que les impôts à payer, il y’a surtout les avantages matériels financiers que l’on va chercher du côté de l’administration…
… C’est à dire les atteindre proprement en cas de besoin. Ces pays ont organisé des sortes ( d’appât) sous forme d’allocations, de toutes sortes, en plus de l’énorme filet sociale qu’est le RSA.
En Europe l’administration sait exactement qui est qui et surtout l’adresse exacte de ce qui. Parce qu’il y’a ce travail en amont qui a été fait depuis des lustres de « loger » les personnes…
L’administration doit être parfois être utile aux citoyens pour k ce dernier trouve le besoin de s’approcher d’elle pour X raison.
Ce n’est pas bon! Car est ce que ce n’est pas là une des sources de notre manque de confiance entre nous, puisque aujourd’hui beaucoup de Sénégalais voient dans l’autre un menteur, un fourbe en tout capable de pires inepties pour arriver à ses fins en marchant dessus.
C’est perturbant et surtout source d’instabilité mentale voir morale.
Et c’est peut être le début d’un dédoublement de personnalité, car aujourd’hui on est Modu, demain on s’appellera Abdu.
Si non grandissants sans base administrative légale ces personnes sont appelées à fabuler sur la question de leur date de naissance pour finir sur des mensonges.
Parce que la situation de ces enfants les conduit à un défaut de confiance en eux même.
L’édification d’un bâtiment ne commence jamais par la toiture.
Mais il faudra bien trouver une issue à cette situation qui n’a que trop duré.
Çà peut paraître un casse tête sans fin donc rebutant.
Contre les parents bien entendu.
…et si on expérimentait le bâton.
Beaucoup de solutions sous forme de carotte non respectées par les parents…
C’est trop trop grave!