Jeux de Dames : Marianne face à l’ombre du mariage
Dans le feuilleton « Jeux de Dames », nous rencontrons Marianne, une jeune lycéenne sénégalaise issue d’une famille modeste, dont la vie est imprégnée par les traditions du Sénégal. Marianne se distingue par sa détermination sans faille, son intelligence remarquable et sa beauté resplendissante, bien que souvent dissimulée sous son hijab. Sa foi et son ambition de devenir informaticienne traduisent son souhait de sortir sa famille de la précarité.
Exemplaire dans ses études, la jeune fille attire l’attention de ses camarades masculins, mais cette popularité inattendue lui vaut également des situations de harcèlement. Face à ces pressions, son père, décidé à la protéger à tout prix, envisage différentes solutions, dont celle d’un mariage précoce qui pourrait subvenir à ses ambitions.
Cette intrigue, rapportée par nos confrères de Kawtef, souligne les défis auxquels fait face Marianne, jonglant entre ses rêves professionnels et les attentes traditionnelles de sa famille.
Marianne est la figure de la République laïcarde dite française et de ses valeurs.
Emmanuel Macron n’a jamais caché son affection pour l’écrivain André Gide. Il en a parlé à plusieurs reprises.
« Gide me montre le chemin qui mène du cérébral à la sensualité débordante. »
Emmanuel Macron s’adressant au critique littéraire Jérôme Garcin.
La journaliste Hélène Devynck a dénoncé l’éloge d’André Gide par Emmanuel Macron.
Ce n’est qu’en 1894 ( à l’âge de 23 ans ), à l’occasion d’un voyage en Tunisie, que l’écrivain André Gide ose se livrer à ses penchants homosexuels en sodomisant un jeune tunisien dans les dunes près de Sousse. Il précise dans son journal, « Jusque-là j’ai vécu complètement vierge. »
A l’été 1895, il se rend à Alger avec son ami Oscar Wilde qui le pousse dans les bras d’un petit Arabe. Gide décrit cette nuit ainsi : « Comment nommerais-je alors mes transports à serrer dans mes bras nus ce parfait petit corps (…) Je me branlais cinq fois sur le corps du petit Mohamed, et, de retour dans ma chambre d’hôtel, j’eus encore plusieurs orgasmes pendant la nuit. »
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Par respect des conventions sociales, Gide contracte, malgré sa pédérastie, un mariage avec Madeleine, une cousine germaine, le 8 octobre 1895 (…) mais découvre peu après qu’il est incapable d’avoir la moindre érection face à sa femme. Pour Madeleine, sincèrement amoureuse de son mari la déception est grande. Ils feront désormais chambre à part.
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Le 9 avril 1899, dans le train allant d’El Kantara à Alger, Gide caresse longuement trois écoliers hilares. Il raconte : « Je goûtais de suppliants délices à palper la duveteuse chair ambrée (…) Madeleine, assise en face de moi, ne disait rien, affectait de ne pas me voir, de ne pas me connaitre. Mais à l’arrivée elle me dit : tu avais l’air d’un criminel ou d’un fou. »
Le 3 juin 1916, Gide rencontre chez les époux Van Rysselberghe (des amis), Marc Allégret, lycéen de 16 ans, pour lequel il a le coup de foudre. Il l’avoue à sa femme qui comprend qu’il s’agit d’un véritable amour, et non plus d’un caprice sexuel, et le supplie de ne pas y succomber. Mais la passion de l’écrivain l’emporte : le 5 mai 1917, Gide et Marc Allégret deviennent amants : « Le grand amour de ma vie, un immense étourdissement de bonheur. Marc est l’unique préoccupation de ma chair et de mon esprit. Il est beau comme un ange (…) »
Cet amour est partagé par le jeune garçon qui lui écrit : « Mon sur-oncle terriblement beau, je t’adore avec hystérie. »
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La longue liaison de Gide avec Marc Allégret durera jusqu’à leur retour du Congo en 1927. L’intimité amoureuse cessera alors, et Gide retournera à ses habitudes avec les garçons de passe [prostitués]. Mais leur liaison aura été très enrichissante pour le jeune Allégret, qui deviendra un célèbre cinéaste, et conservera à Gide son amitié, son attachement et sa reconnaissance et son dévouement jusqu’à la mort du grand écrivain.