Les Jeux Africains de la jeunesse ont officiellement débuté le 10 décembre à Luanda, en Angola, dans un contexte particulièrement éprouvant pour la délégation sénégalaise. Marquée par des retards de vols, des problèmes administratifs et des conditions d’accueil difficiles, la participation nationale se heurte à une série de dysfonctionnements majeurs qui compromettent les chances de médailles.
L’absence des athlètes sénégalais lors de la cérémonie d’ouverture a donné le ton d’une campagne qui s’annonçait complexe. Faute d’être arrivés à temps sur le sol angolais, plusieurs sportifs ont manqué leurs épreuves respectives. C’est le cas de l’équipe nationale de badminton, forfait pour la compétition par équipes, et d’une nageuse prometteuse qui n’a pu s’aligner au départ de la première course, alors qu’un podium semblait accessible. Selon les informations rapportées par VIBRACTU, ces contretemps logistiques ont immédiatement hypothéqué les ambitions sportives de la délégation.
Le voyage vers Luanda s’est transformé en véritable périple pour une partie du contingent. Un premier groupe ayant transité par Istanbul s’est retrouvé bloqué en Turquie faute de visas, une situation de détresse qui a nécessité l’intervention d’urgence du ministère des Sports pour réémettre des billets via Addis-Abeba. D’autres athlètes ont dû endurer des trajets de plus de 17 heures, tandis qu’un dernier groupe a quitté Dakar alors que les compétitions étaient déjà bien entamées.
Sur le plan administratif, la gestion des accréditations a également posé problème. Le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) a dû intervenir à distance pour valider la participation des athlètes auprès du comité d’organisation local, bien qu’aucun représentant du CNOSS ne soit présent sur place. Par ailleurs, les conditions d’hébergement à Luanda, où athlètes et encadreurs partagent des dortoirs surpeuplés, ont poussé certaines fédérations, notamment celles du beach-volley et du tennis de table, à renoncer purement et simplement au déplacement.
