Israël : Les attaques sur Gaza malgré le cessez-le-feu inquiètent la communauté internationale

Israël : Les attaques sur Gaza malgré le cessez-le-feu inquiètent la communauté internationale

Israël a renforcé le siège sur la bande de Gaza, continuant ses attaques malgré un accord de cessez-le-feu. Les experts juridiques alertent sur ce qu’ils considèrent comme des violations flagrantes du droit international, potentiellement qualifiables de crimes de guerre.

Un cessez-le-feu avait été instauré entre Israël et le Hamas à la mi-janvier. Cependant, les conditions sur le terrain n’ont pas beaucoup évolué. Selon des rapports, plus de 48 500 Palestiniens ont perdu la vie et presque toute la bande de Gaza est en ruines. Israël aurait violé cet accord à plusieurs reprises, exacerbant la crise humanitaire.

Le directeur général du ministère de la Santé de Gaza, Munir al-Barsh, a rapporté que 92 Palestiniens ont été tués et 822 autres blessés depuis le début de la trêve. De plus, le gouvernement de Gaza a enregistré plus de 350 violations du cessez-le-feu jusqu’au 21 février.

Les incursions dans les zones frontalières de Gaza et l’obstruction du retour des Palestiniens déplacés suscitent de vives inquiétudes. Israël bloque également l’aide humanitaire essentielle, malgré les demandes répétées de la communauté internationale. Selon Saeed Bagheri, professeur de droit international, Israël est obligé de faciliter l’acheminement de cette aide en vertu du droit international humanitaire.

La quatrième Convention de Genève exige spécifiquement d’Israël qu’il permette l’accès à l’aide humanitaire, retardée ou refusée, ce qui constitue une violation directe de cette convention. Les experts soulignent que de telles actions pourraient représenter des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité.

Des experts comme Marco Longobardo rappellent que ces pratiques pourraient renforcer les allégations de génocide, notamment en utilisant la famine comme arme de guerre. Le Statut de Rome de la Cour pénale internationale stipule que priver délibérément une population civile des ressources vitales constitue un crime de guerre, souligne Luigi Daniele.

La Cour internationale de Justice a déjà ordonné à Israël de lever les obstacles à l’aide et met en garde contre les violations potentielles de conventions internationales.

En outre, des allégations de déplacement forcé permanent de Palestiniens pourraient constituer une violation des droits internationaux. La communauté internationale, y compris l’ONU, doit s’abstenir de reconnaître les violations de l’autodétermination palestinienne et doit travailler pour y mettre fin.

La détention de prisonniers palestiniens suscite également des condamnations. Retarder leur libération peut être considéré comme un crime de guerre selon le Statut de Rome. Israël est accusé de détenir ces prisonniers en tant que monnaie d’échange, en violation de ses obligations.

Ce rapport, originellement publié par Rabia Ali sur le site Anadolu, met en lumière la complexité de la situation sur le terrain à Gaza, les implications juridiques internationales et l’urgence d’une réponse.

0 COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *