Coupure d’électricité à Gaza : les répercussions de la décision israélienne

Coupure d’électricité à Gaza : les répercussions de la décision israélienne

Les autorités de Gaza ont annoncé lundi qu’Israël avait interrompu l’approvisionnement en électricité de l’enclave palestinienne. Cette mesure pose une menace sévère sur la santé et l’environnement, selon Mohammad Thabet, porte-parole de la société de distribution d’électricité de Gaza. Il a déclaré à la radio locale Al-Aqsa que cet arrêt pourrait engendrer une catastrophe.

Thabet a souligné que Israël fournissait initialement de l’électricité via dix lignes avant que la guerre n’éclate. Actuellement, les infrastructures électriques de Gaza sont dans un état critique, avec 70 % des réseaux de distribution et 90 % des entrepôts détruits par le conflit. De plus, 80 % des véhicules de la société de distribution ont été anéantis par les attaques israéliennes depuis octobre 2023.

En dépit d’un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers, Israël a renforcé son blocus étouffant en coupant l’électricité dimanche. Francesca Albanese, Rapporteure spéciale de l’ONU, a qualifié cette action de « alerte génocidaire », soulignant qu’elle prive les habitants d’eau potable. Elle a également critiqué l’absence de sanctions contre Israël, la comparant à une assistance involontaire à ce qui pourrait être l’un des génocides les plus évitables.

Le refus d’Israël de laisser entrer l’aide humanitaire à Gaza a récemment provoqué des mises en garde de groupes locaux, redoutant un retour à la famine pour la population. La première phase du cessez-le-feu a pris fin sans progression, tandis que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, mène des discussions pour continuer l’échange de prisonniers sans respecter les obligations militaires convenues. Cette position est rejetée par le Hamas, qui appelle à l’engagement dans une nouvelle phase de négociations.

L’accord de cessez-le-feu, en place depuis janvier, a temporairement suspendu le conflit étiqueté comme génocidaire par les autorités palestiniennes, qui a coûté la vie à plus de 48 450 personnes. Notons enfin que la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense pour crimes de guerre, alors qu’Israël fait face à des accusations de génocide devant la Cour internationale de justice. Ces informations ont été rapportées par l’agence Anadolu, adaptées ici par nos soins.

1 COMMENTAIRES
  • Sukeur-Xorom

    Israël est un Etat assassin, tueur de femmes et d’enfants.
    Honte à la communauté internationale !

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